Les femmes qui cueillent des fleurs
Huile sur toile, cm 56x45
Signé en bas à gauche "LAURENS"
Au dos de la toile inscription portant l’adresse de l’atelier du peintre "Rue Coquillière n° 14"
Nous n’avons que peu d’informations sur la première phase de formation du peintre bourguignon Nicolas Auguste Laurens, mais nous savons que ses débuts artistiques coïncident avec l’exposition nationale des beaux-arts de Dijon en 1858. S’installant à Paris en 1859, le peintre fréquenta activement l’atelier de Thomas Couture dès le début des années 1860 (Senlis, 21 décembre 1815 - Villiers-le-Bel, 30 mars 1879), particulièrement apprécié par l’aristocratie et la bourgeoisie française de la seconde moitié du XIXe siècle; chez Couture, Laurens apprit les préceptes de l’académisme français, qui se basait sur l’élaboration très personnelle et originale des modèles des anciens maîtres italiens - avec une référence particulière à Titien, Tintoretto et Veronese - et flamands - il suffit de penser aux renvois indéniables à la production de Rubens et Van Dyck -. Laurens participe avec constance aux principaux événements culturels et aux plus prestigieuses occasions d’exposition en France : n’est pas seulement présent au Salon de Paris, où il expose principalement des nus féminins ou des toiles à sujet mythologique, dont Nocturne (1890), La chaine rompue (1902), A la source (1903), Sous le vieux saule (1904), Margarita (1905), Le frisson (1906), Nymphéa (1907), mais aussi à une vaste série d’autres expositions de haut niveau, dont celles de Lille (1866), Rouen (1906) et Le Havre (1902, 1905). Plusieurs peintures de l’artiste sont actuellement conservées dans certaines des institutions muséales les plus prestigieuses de France : il suffit de penser à L’Abandonnée du Musée de Beaux-Arts de Dijon et au Chant du Musée des Beaux-Arts de Pau.