Peinture à l'huile sur toile représentant une jeune fille en Pierrotte assise sur un fauteuil rembourré, placée entre des rideaux rouges qui lui servent de toile de fond théâtrale. Elle porte le costume noir classique avec de gros pompons blancs et un large col de tulle, typique du costume de Pierrot, mais la représentation féminine du personnage confère à la scène un ton plus délicat, intimiste et psychologiquement complexe.
Pierrotte, dans ce cas, incarne une variante féminine du personnage traditionnellement masculin, symbole de candeur, de solitude et de douce naïveté. Gussoni l'interprète avec une participation émotionnelle évidente, en restant fidèle à la veine expressive et sentimentale qui caractérise nombre de ses œuvres. Le visage de la jeune femme, délicatement maquillé, est éclairé par une lumière chaude qui contraste avec les tons rosés des rideaux et la palette douce et fluide.
Gussoni propose une réflexion lyrique sur le masque et l'identité. La Pierrotte n'est pas seulement une figure théâtrale, mais une jeune femme qui porte le costume du rêve, du jeu et de la mélancolie. Son regard tourné vers l'observateur nous invite à saisir la frontière subtile entre la scène et la vie, entre le sourire imposé par le rôle et le sentiment intérieur.
Dimensions : toile cm 40x50 cadre 65x75 est.
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Biographie
Il apprend les bases du dessin auprès de son père et s'inscrit à l'Académie de Brera, où il est l'élève de Cesare Tallone avant le conflit mondial, et d'Ambrogio Alciati après.
Dès ses débuts à Brera et à la Famiglia Artistica en 1922, il fait preuve d'un figurativisme solide caractérisé par une personnalité précise, non sourde aux appels du XXe siècle.
En 1922, Gussoni expose pour la première fois à la Biennale de Brera et est nommé membre honoraire de l'Académie. La même année, il expose l'œuvre La Spagnola à la Famiglia Artistica de Milan, tandis que l'année suivante, en 1923, il revient au même événement et présente diverses œuvres, représentant presque exclusivement des modèles glamour, à l'exception d'un autoportrait. En 1923, on le retrouve à nouveau à la Permanente de Milan avec l'œuvre Mantilla.
Ses portraits ont également reçu des critiques favorables à l’étranger, notamment aux États-Unis.
Il est considéré comme un artiste complet, il n'hésite pas à traiter facilement des paysages, des animaux, des natures mortes, parfois sur fond nautique, mais il s'exprime mieux comme peintre de figures. Les figures féminines, toujours sinueuses, persuasives, parfois même provocatrices, ont parfois des références espagnoles.
L'un de ses modèles, son préféré, l'a accompagné au fil des années.
Il a cultivé plusieurs amitiés tant dans le monde de l'art que de la culture (Giuseppe di Stefano, Giovanni Barrella, Carlo Dapporto, Carlo Carrà, Aligi Sassu, Orio Vergani)
De nombreux portraits et autres tableaux se trouvent dans des collections privées et des galeries, un de ses autoportraits est exposé à la Galerie des Offices à Florence.
Malgré une bonne production de haute qualité technique et chromatique, sur le marché les maisons de ventes les plus célèbres traitent ses tableaux à bas prix.
Gussoni meurt à Sanremo en 1968, même s'il a connu un certain succès de son vivant, la véritable reconnaissance est venue à titre posthume. En fait, après 2000, de nombreuses expositions ont eu lieu qui ont tendu à valoriser son art.
En 2005, Vittorio Gussoni a été l'un des artistes choisis par le Comité d'organisation de l'exposition : 1ère Exposition collective annuelle des arts du XXe siècle, qui s'est tenue au Chiostro di Voltorre à Gavirate, sous le patronage de la Province de Varèse et de la municipalité de Gavirate, soutenue par le Conseil régional de Lombardie.
En 2007, une exposition rétrospective de Gussoni a eu lieu au Château Visconteo de Pavie, sous le patronage de la Région Lombardie.