Après avoir été inscrit en cours du soir à l’Académie de Saint-Josse-Ten-Noode, il entre en 1904 à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles où il reçoit successivement les cours d’Herman Richir, portraitiste adulé de l’époque, de Léon Rotthier, de Guillaume Van Strydonck, mais surtout de l’artiste symboliste Jean Delville. La vie et la mort, un dessin à la mine de plomb, au fusain et aux rehauts de sanguine et de craie blanche, pour lequel le jury de l’Académie présidé par Fernand Khnopff décerne à Paulis en 1907 le premier prix de composition, témoigne d’ailleurs sans conteste de l’influence symboliste.
Ensuite, c’est la rencontre avec Paul Bonduelle, architecte réputé dont il a épousé la soeur, qui donnera un cours décisif à sa carrière. En effet, dès 1910, il conçoit, en collaboration avec Bonduelle et d’autres architectes tels Eugène Dhuicque ou Fernand Petit, des projets pour des vitraux, pour des décorations d’intérieurs, voire pour des ferronneries, tout cela dans un style art déco.
Si Paulis a beaucoup travaillé dans la décoration de bâtiments, il n’abandonna jamais le dessin ou la peinture (il sera d’ailleurs professeur de dessin à l’Ecole d’arts et métiers d’Etterbeek à partir de 1920).
L'oeuvre présentée est signée sur la droite et annotée en bas: Mariette Leconte/ étude pour jeu rustique.