- Le père d'Olomucki est mort quand elle était enfant. Il a grandi à Varsovie et a reçu une éducation juive, bien que non religieuse, dans une école parlant yiddish. Avec l'occupation allemande en 1939, Olomucki et sa famille furent déportés dans le ghetto de Varsovie. Elle a été recrutée pour effectuer des travaux forcés à l’extérieur des murs du ghetto. En mai 1943, Olomucki et sa mère, Margarita, furent emmenées à Majdanek, où sa mère fut assassinée. En mai 1943, Olomucki est transféré à Auschwitz-Birkenau. Là, elle fut contrainte de travailler dans l'usine de munitions de l'Union (Weichsel-Union-Metallwerke). Elle a été chargée de peindre les panneaux de la caserne. Avec l'arrivée de l'Armée rouge en janvier 1945, elle fut évacuée lors d'une marche de la mort vers Ravensbrück, puis de là vers Neustadt-Glewe, où elle fut libérée le 2 mai 1945. Elle retourna à Varsovie dans l'espoir de retrouver des proches survivants, mais en vain. Elle s'installe à Łódź, où elle se marie, et étudie la peinture à l'Académie des Beaux-Arts jusqu'en 1951. Elle est l'élève de l'artiste Władysław Strzemiński. En 1957, il s'installe en France et en 1972, il émigre en Israël, où il s'installe à Holon. Olomucki a dépeint la vie quotidienne dans le ghetto de Varsovie. Après avoir été transférée dans les camps de concentration, elle a continué à dessiner, en utilisant des matériaux obtenus pendant son travail forcé. À Varsovie, après la guerre, il retrouve ses dessins, qu'il avait réussi à faire sortir clandestinement du ghetto et à donner à un ami polonais, qui les sauve. Il a également réussi à retrouver certains des dessins qu'il avait cachés à Birkenau.
Le Centre international Yad Vashem abrite 36 portraits d'Halina Olomucki dans sa collection.
- Dimensions de l'image sans cadre : 65 x 50 cm / 83 x 67 cm avec cadre élégant.
- La Galerie Montbaron joint à tous ses lots une fiche technique établie par un historien de l'art qualifié. Ce formulaire est envoyé en format numérique et sur demande.