Alix Aymé (1894 1998), signé main en bas droite
Portrait d'une jeune Laotienne
Lithographie en bon état
Notez quelques piqûres voir photos
Dimensions à vue 55 X 33 cm
Dans son cadre sous verre 72 X 48 cm
Visible à Paris 17
Envoi très soigné
Envoi suivi et assurance
Alix Aymé (1894-1989)
Alix Aymé est née en mars 1894 à Marseille et est décédée en juillet 1989 à Montlignon, à l’âge de 95 ans. Passionnée par l’art depuis sa plus tendre enfance, elle étudie le piano et le dessin à Toulouse avant de rejoindre Maurice Denis, figure emblématique des Nabis, et de développer ses compétences à ses côtés. À partir de 1920, elle s’installe en Chine où elle réalisera plusieurs expéditions scientifiques.
Alix Aymé a vécu en Indochine entre 1920 et 1945. Elle est alors professeure à l’École des Beaux-Arts de Hanoï. Elle peint alors des scènes populaires, des portraits d’enfants ou d’adultes et s’imprègne de la culture asiatique. Malgré le contexte colonial et tout ce que ce dernier implique pour une artiste féminine, elle fait preuve d’une grande bravoure et multiplie les voyages en Asie, à la rencontre de peuples auxquels elle rendra hommage tout au long de sa vie.
Bien que l’objet d’étude pour lequel elle est connue reste la culture et le quotidien des peuples asiatiques qu’elle a rencontrés, Alix Aymé a proposé tout au long de sa carrière des sujets assez variés. On retrouve donc en plus des portraits, des intérieurs et des scènes de vie, des paysages souvent ruraux qu’elle a pu observer au cours de ses différents voyages. Au cours de sa carrière, l’artiste réalise également des peintures murales à destination du Palais Royal de Luang Prabang. L’œuvre d’Alix Aymé est donc à la fois vaste et plurielle.
Très proche des milieux intellectuels, vifs et curieux à Paris, Alix Aymé fréquente des personnalités comme la famille Saint-Exupéry ou encore Foujita.
Alix Aymé est connue pour avoir réintroduit la délicate technique de la laque dans l’Art vietnamien. Elle enseigne même à ses élèves de l’École des Beaux-Arts d’Hanoï et écrit plusieurs articles sur ce procédé. Aymé va également s’ouvrir à de nouvelles techniques comme l’eau-forte, la peinture sur soie avec application d’or, l’aquarelle, etc. Elle utilise un grand nombre de techniques très différentes les unes des autres ce qui rend son œuvre particulièrement intéressante. Tant dans ses dessins que dans ses tableaux, l’artiste ne cesse de se réinventer.