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ISIDORE BONHEUR
Il ne fait aucun doute qu’Isidore Bonheur était un observateur attentif doté d’une nature animale. Ses chevreaux étaient souvent capturés en mouvement ou avec un geste distinctif qui, comme dans ce cas, porte le potentiel d'un élan emphatique et d'une violence discrète. Le sculpteur français Isidore Bonheur est né dans une famille d'artistes et a appris sa première pratique artistique auprès de son père et de sa sœur. En 1849, il commence ses études à l'École des Beaux-Arts de Paris, se spécialisant d'abord en peinture, exposant au Salon de 1848. Il se tourne ensuite vers la sculpture, se consacrant à la représentation de modèles naturalistes, notamment de petits groupes sculpturaux avec des animaux. Plusieurs de ses bronzes furent édités par Hippolyte Peyrol.
Il a connu le succès avec ses sculptures de taureaux et de chevaux, qui sont généralement représentées comme détendues plutôt que tendues, et qui comptent parmi ses œuvres les plus célèbres. Il remporte de nombreuses médailles au Salon et une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris (1889).