La scène capture un moment de la vie quotidienne dans le milieu de la mode parisienne des années 1950, avec une attention particulière au rendu des détails et à la création d'atmosphères suggestives où le spectateur est impliqué dans cette triangulation de figures au travail, attiré par le regard du personnage central. Datation : 1952
L'atelier de Madame Rémy a été particulièrement actif dans les années 1950, une époque de grande effervescence et d'innovation dans le monde de la mode. Paris était alors le cœur battant du monde de la mode et les ateliers comme celui de Madame Rémy ont contribué à définir les tendances et le style de l'époque.
Huile sur toile : 40 x 50 cm
Cadre : 70 x 80 cm (dimensions extérieures)
Biographie
Il apprend les bases du dessin auprès de son père et s'inscrit à l'Académie de Brera, où il est l'élève de Cesare Tallone avant le conflit mondial, et d'Ambrogio Alciati après.
Dès ses débuts à Brera et à la Famiglia Artistica en 1922, il fait preuve d'un figurativisme solide caractérisé par une personnalité précise, non sourde aux appels du XXe siècle.
En 1922, Gussoni expose pour la première fois à la Biennale de Brera et est nommé membre honoraire de l'Académie. La même année, il expose l'œuvre La Spagnola à la Famiglia Artistica de Milan, tandis que l'année suivante, en 1923, il revient au même événement et présente diverses œuvres, représentant presque exclusivement des modèles glamour, à l'exception d'un autoportrait. En 1923, on le retrouve à nouveau à la Permanente de Milan avec l'œuvre Mantilla.
Ses portraits ont également reçu des critiques favorables à l’étranger, notamment aux États-Unis.
Il est considéré comme un artiste complet, il n'hésite pas à traiter facilement des paysages, des animaux, des natures mortes, parfois sur fond nautique, mais il s'exprime mieux comme peintre de figures. Les figures féminines, toujours sinueuses, persuasives, parfois même provocatrices, ont parfois des références espagnoles.
L'un de ses modèles, son préféré, l'a accompagné au fil des années.
Il a cultivé de nombreuses amitiés tant dans le monde de l'art que de la culture (Giuseppe di Stefano, Giovanni Barrella, Carlo Dapporto, Carlo Carrà, Aligi Sassu, Orio Vergani)
De nombreux portraits et autres peintures se trouvent dans des collections privées et des galeries, un de ses autoportraits est exposé à la Galerie des Offices à Florence.
Malgré une bonne production de haute qualité technique et chromatique, sur le marché les maisons de ventes les plus célèbres traitent ses tableaux à bas prix.
Gussoni meurt à Sanremo en 1968, et même s'il connaît un certain succès de son vivant, sa véritable reconnaissance lui est donnée à titre posthume. En fait, après 2000, de nombreuses expositions ont eu lieu qui ont tendu à valoriser son art.
En 2005, Vittorio Gussoni a été l'un des artistes choisis par le comité d'organisation de l'exposition : 1ère Exposition collective annuelle des arts du XXe siècle, qui s'est tenue au Chiostro di Voltorre à Gavirate, sous le patronage de la Province de Varèse et de la municipalité de Gavirate, soutenue par le Conseil régional de Lombardie.
En 2007, une exposition rétrospective de Gussoni a eu lieu au Château Visconteo de Pavie, sous le patronage de la Région Lombardie.