Une œuvre aux couleurs chaudes et intenses qui est proposée dans un cadre doré, à canaux qui mesure 64 cm par 97 cm et 50 cm par 82 cm pour le panneau seul.
Elle représente un coucher de soleil sur un village de pêcheurs, certainement à Martigues ou ses environs.
Une grande peinture classique d’un artiste qui n’est pas représenté à sa juste valeur, et bien plus belle en réalité que sur les photos que les glacis utilisés par l’artiste rendent difficiles à réaliser.
L'oeuvre est signée en bas au milieu gauche.
Elève de Loubon, célèbre pour avoir laissé un écrit sur Monticelli où il raconte les rencontres avec Cézanne.
Il a peint des marines dans le goût de Ziem avant de mourir aveugle et à l'Hospice.
Au Musée des Beaux Arts de Marseille, Palais Longchamp "Vue de Martigues de 1885" et au Musée de Cassis "Marine"
Coloriste aussi vigoureux que délicat, il a dans maintes toiles, fixé des impressions d’une admirable sincérité, des effets d’un rendu étonnant, remarque Horace Bertin, faisant de cet artiste, avec son ami Suchet, le type du Peintre marseillais, pour son tempérament passionné, sa carrière purement locale et ses colères sans lendemain.
Cet élève de Loubon, bientôt intime de Monticelli, qui expose dès 1861 au salon de Marseille, prouve son caractère en fondant en 1867, Le Cercle Artistique dont il espère un soutien plus efficace que celui de la vieille Société Artistique des Bouches-du-Rhône.
Ses Marines prises sur l’Etang de Berre, à la Mède et aux Martigues, sont pour la presse remplies de soleil. Mais à ce Peintre, plein de naturel et de fougue, qui peint comme il le sent, la critique demande une exécution moins lâchée et moins hâtive.
Le mérite de ses couleurs comparées parfois à un feu d’artifice ne saurait excuser un travail facile qui confine à l’ébauche. Après la révélation des impressionnistes par Louis Leroy, Louis Brès use à l’égard de Maglione, en 1874, de termes, presque équivalents : « le point de départ de chacun de ses ouvrages a été une impression, vivement ressentie par l’artiste, mais qui n’a pas été suffisamment écrite pour le public ».
Sur quoi renchérit plus tard le « Journal de Marseille »: « l’exécution n’est pas à la hauteur du sentiment, il ne suffit pas de donner une impression, encore faudrait-il peindre le lieu de la scène et les objets qui s’y trouvent ».
Les deux Martigues du Palais Longchamp se ressentent fortement de l’influence de Ziem qui, d’après Jules Charles-Roux, a honoré de son amitié Andre Maglione.
L’effet de soleil couchant retrouve les vapeurs dorées et les empattement nuageux cher au Maitre. Dans l’autre vue, comme chez Ziem, le grand ciel est clair et limpide. Les drapeaux ajoutent leurs notes subtiles, Une gamme finement dégradée.
 
                        
 
                        
                     
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                            



































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