Cartel Louis XV 1745-1749 poinçon c couronné - Jean-Joseph de Saint-Germain - Gosselin

Cartel
Louis XV
1745-1749
le boîtier
Jean-Joseph de Saint-Germain
le mouvement de la montre
signé sur le cadran et le mouvement
Gosselin à Paris
poinçon c couronné 
sur le recto

Le "C" couronné poinçon était une marque fiscale utilisée entre mars 1745 et février 1749 sur tous les alliages contenant du cuivre.

H.45 cm, L. 26 cm

Jean-Joseph de Saint-Germain
(1719-1791)
maître en 1748

Horloges cartels identiques représentées dans :
Tardy, La Pendule Française, Paris 1981, p. 304 et 305.
H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, München 1986, p. 116, fig. 2.5.7.
P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Framçaise, Paris 1997, p. 95, ill. F.

Ce modèle est probablement l'une des premières créations de Saint-Germain et a été livré à plusieurs horlogers parisiens comme Gosselin, Le Roy, Guillemin et Lenoir.

Jean-Joseph de Saint-Germain
Bronzier
(1719 - 1791)
Il était probablement l'artiste parisien le plus célèbre du milieu du 18e siècle. Saint-Germain a travaillé à partir de 1742 et n'est devenu maître artisan qu'en juillet 1748. Il est devenu célèbre pour ses nombreux boîtiers d'horloges et de cartel, comme sa Diane chasseresse (un exemplaire se trouve au musée du Louvre), l'horloge portée par deux Chinois (un exemplaire similaire se trouve au musée des Arts décoratifs de Lyon), ainsi que pour plusieurs horloges à motifs animaliers, dont des horloges à éléphants et à rhinocéros (un exemplaire se trouve au musée du Louvre). Au début des années 1760, Saint-Germain a joué un rôle important dans le renouvellement des arts décoratifs français et dans le développement du style néoclassique. Un exemple important est son horloge Génie du Danemark, qu'il réalisa pour Frédéric V d'après un modèle d'Augustin Pajou (1765, au château d'Amalienborg à Copenhague). Saint-Germain a également créé plusieurs horloges sur le thème de l'apprentissage ou des études d'après un modèle de Louis-Félix de La Rue (exemples au musée du Louvre, à la fondation Gulbenkian à Lisbonne et au Metropolitan Museum à New York). Outre ses boîtes de montres, Saint-Germain a réalisé des garnitures de meubles en bronze, comme des chiens de feu, des appliques et des candélabres. L'ensemble de son œuvre témoigne de ses remarquables talents de ciseleur et de fondeur de bronze, ainsi que de son extraordinaire créativité. Il prit sa retraite en 1776.

Jean Philippe Gosselin
Maître horloger (1717) à Paris, place Dauphine, rue (Croix) des Petits-Champs et rue St-Honoré vis-à-vis de l'oratoire, marié à Susanne Regnier. Mentionné le 27 avril 1712, 27 janvier 1730, 20 décembre 1731, 18 mai 1740, 10 janvier 1743. Décédé le 9 juillet 1757, protestant, inhumé le 10 juillet au Chantier de Moreau au Port au Plâtre, (cimetière du Port-au-Plâtre).

Le mouvement a été vérifié et nettoyé par mon restaurateur de montres.

N° inv. 2.203

5.800 €