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Jacques Emile Blanche (1861-1942) Bouquet De Fleurs, Vers 1930
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Description de l’antiquite :

"Jacques Emile Blanche (1861-1942) Bouquet De Fleurs, Vers 1930"
Jacques-Emile Blanche (1861-1942) Vase De Fleurs, vers 1930, huile sur toile, cm. 49 x 60 

monogramme en bas à droite

avec cadre: cm 76,5 x 88,5 x 9

Publications: Jacques-Emile Blanche 1861-1942, Catalogue raisonné, Jane Roberts et Muriel Molines, RM 396

Provenance: Bergame, Italie, collection privée

La peinture est en très bon état.

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La majeure partie de sa vie est liée à la Normandie. Sur les plages de Dieppe et du Puys, il joue avec les fils de Lord Salisbury, avec les filles d'Alexandre Dumas, de Charles Gounod et de l'universitaire John Lemoinne (dont il épouse la fille en 1895). Après la guerre de 1870, ses parents louent un appartement à Dieppe, dans la mythique Maison Briffard, et c'est ici que Jacques-Émile Blanche prend ses premiers cours de peinture auprès d'un artiste local nommé Mélicourt. Doté d'un flair pour l'art en général, il est encore indécis sur la voie à suivre. Lors des « dîners des philosophes » que ses parents organisent tous les samedis soir, il rencontre quelques célébrités de l'époque. George Sand, Michelet, Renan l'orientent vers l'activité littéraire, Berlioz, Bizet, Fauré vers la musique, mais finalement c'est la peinture qui l'emporte.
A Dieppe il rencontre le peintre Sickert qui devient l'un de ses meilleurs amis et l'amène à apprécier l'art du portrait.
Il accompagne souvent sa mère chez Berthe Morisot et reste des heures et des heures à la regarder peindre. Grâce à Edmond Maître il rencontre Fantin-Latour qui corrige ses premiers essais picturaux. Il commence à collectionner des œuvres de Monet et de Cézanne. Il a environ treize ans lorsqu'il a l'occasion de visiter l'Atelier de Manet où il est complètement subjugué par les marines. Il rencontre ensuite Degas et Renoir qui le félicitent pour ses qualités compositionnelles et chromatiques et lui proposent de lui donner des conseils à Paris. La richesse familiale permet à Blanche de peindre sans se soucier des ventes ; il peut choisir librement ses modèles et les portraits commandés ne représentent qu'une petite partie de sa production.
En 1879 Berthe Morisot l'invite à participer aux expositions du groupe impressionniste, mais Blanche, à peine dix-huit ans, refuse par modestie et par respect pour ses maîtres.
La même année, il fait construire un Atelier en bois au pied de la falaise de Dieppe où se réunissent ses amis, écrivains, musiciens, peintres et hommes politiques. Il est généralement entouré de personnalités exceptionnelles, notamment grâce à son grand-père et son père, tous deux médecins-psychiatres célèbres pour avoir soigné de nombreuses personnalités du XIXe siècle, de Gérard de Nerval à la comtesse de Castiglione en passant par Guy de Maupassant.
Parmi les amis les plus célèbres qu'il a représenté, on retiendra : Henri Bergson, Stéphane Mallarmé, André Gide, Jean Cocteau, Igor Stravinsky, Paul Valéry, Marcel Proust, George Moore, Max Jacob, Claude Debussy, Maurice Maeterlinck.
L'artiste a longtemps utilisé une palette sobre, à base de noir, d'ocre et de marron. Les tableaux exposés aux Salons de 1888 (Louis Metman) et 1890 (Enfant couché ou Le réveil de la petite princesse) en sont la confirmation. Grâce aux conseils de son ami Whistler, il acquiert un raffinement et une harmonie dans les couleurs qui annoncent de nouvelles recherches vers une plus grande transparence et une dilution des couleurs.
Dès l'année de sa fondation, en 1890, elle expose régulièrement au Salon de la Société Nationale des Beaux Arts à Paris.
Il accède à la célébrité avec quelques portraits : Paul Adam, Charles Cottet, Le peintre Thaulow et sa famille, La famille Vielé-Griffin.
En épousant la fille de l'Anglais John Lemoinne, dirigeant du "Journal des Débats", il entre en contact avec diverses personnalités françaises et anglaises qui lui commandent des portraits.
Il expose fréquemment à la National Gallery de Londres. Ses œuvres représentent souvent des scènes de genre, des représentations de lieux à la mode, comme la plage de Brighton ou de Dieppe, et des courses de chevaux.
En 1900, il obtient la médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris. Il est également l'auteur de romans autobiographiques et d'essais : Carnets d'artistes, De David à Degas, De Gauguin à la Revue Négre, Manet.
La qualité de la peinture, les gris précieux et les lumières argentées font de Jacques-Emile Blanche un artiste plus proche de Manet, qu'il admirait beaucoup, que des impressionnistes ; cependant, ses œuvres « en plein air » aux coups de pinceaux aux couleurs vives ne cachent pas une certaine parenté avec ces derniers.
De 1902 à 1939 il habite Offranville et écrit à propos de ce petit village proche de Dieppe : « Si le hasard a voulu que je ne naisse pas à Dieppe, Saint-Jacques est devenu ma paroisse, sa nef un oratoire propice à mes méditations… Tous les incidents les plus décisifs des moments de ma carrière m'ont surpris à Dieppe. »
Vers 1910, lors d'une visite au Louvre, il rencontre son vieil ami Louis Anquetin et la vue de ses œuvres en grisaille le fait longuement réfléchir sur l'utilisation des ombres douces et profondes, qu'il adoptera désormais. dans ses tableaux.
Entre 1915 et 1918, il se passionne pour les Ballets Russes ; cette révélation l'entraîne dans un nouveau goût pour la couleur, allant même jusqu'à retoucher certaines œuvres anciennes qui ne le satisfont plus.
En 1923, il participe à la II Biennale romaine avec les œuvres La famille de René Ménard et Groupe de musiciens.
Dans les années 1925-30, il atteint le sommet de sa carrière ; chaque image conçue par lui trouve immédiatement sa correspondance picturale par quelques touches de pinceau. Il est tellement habile à fixer dans son esprit les sujets qui l'intéressent qu'il n'a pas besoin d'une réelle présence. Par exemple, le portrait de la comtesse de Castiglione, rencontrée en 1893, a été peint en 1925, uniquement sur la base d'un souvenir gravé dans l'esprit.
L'année qui suit sa mort, le musée de l'Orangerie de Paris lui consacre une grande exposition commémorative.
Plus récemment, en 1997, le Musée des Beaux-Arts de Rouen a organisé une exposition anthologique en l'honneur de l'artiste qui s'est poursuivie en Italie, au Palazzo Martinengo (Brescia) l'année suivante.

Musées :
Offranville (Musée Jacques Emile Blanche)
Paris (Musée Rodin, Musée de la musique, Musée du Petit Palais, Musée de la vie romantique, Bibliothèque Nationale de France, Musée Bibliothèque de l'Opéra, Musée du Louvre, Musée d'Orsay, Musée Carnavalet, Musée d'Art Moderne de la Ville)
Rouen, Reims (Musée des Beaux-Arts), Strasbourg (Musée des Beaux-Arts), Tours (Musée des Beaux-Arts), Nice (Musée des Beaux-Arts), Dieppe (Musée des Beaux-Arts), Dijon, Grenoble ( Musée des Beaux-Arts), Lyon (Musée des Beaux-Arts) – (France)
Londres, Grande-Bretagne (The Tate Gallery, National Portrait Gallery, Governmont Art Collection, The Garrick Club)
Bruxelles, Belgique (Musée Royaux)
Barcelone, Espagne (Museo de Arte Moderna)
Saint-Pétersbourg, Floride, États-Unis (Musée des Beaux-Arts)

Bibliographie:
Deuxième Biennale romaine, Exposition internationale des beaux-arts de Rome, MCMXXIII, Rome, Maison d'édition d'art Enzo Pinci, 1923 ; F. Lespinasse, La Normandie vue par les peintres, Lausanne, Edita, 1988 ; Jacques-Emile Blache, peintre (1861-1942),  Paris, Editions de la Réunion des musées nationaux, 1997 ; Dictionnaire de Peintres à Montmartre, Paris, Éditions André Roussard, 1999 ; J. S. Klein, La Normandie, berceau de l'Impressionnisme, 1820-1900, Rennes, Editions Ouest-France, 1999 ; Au temps de Marcel Proust, La collection François-Gérarl Selingmann au musée Carnavalet, Musées Paris, 2001 ; M. Wolpert et J. Winter, Peintures figuratives modernes, The Paris Connection, Atglen, A Schiffer Book, 2004.
Prix: 5 500 €
Artiste: Jacques Emile Blanche
Epoque: 20ème siècle
Style: Art moderne
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile
Largeur: 60
Hauteur: 49

Référence (ID): 1211261
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