La femme a la tête légèrement inclinée vers le haut et sur sa droite. Elle tient son enfant de ses deux mains.
Son corps est couvert de serpents, sur son dos, sur sa poitrine, sur son visage et sur ses bras.
Socle en métal
20cm de hauteur
Restaurations
Nous joignons le test de thermoluminescence Qed Laboratoire du 21 octobre 2015 qui confirme la datation médiévale XIIe-XVIe siècle.
Selon Bernard de Grunne, les femmes faisant un sacrifice aux maternités pouvaient présenter des requêtes, par exemple la conception d'un ou deux enfants, ou l'accouchement si la grossesse se prolongeait anormalement.
Comme dans bon nombre de cas, les enfants sont représentés comme des adultes en miniature suggérant que «le thème des femmes avec enfants dépasse sa signification purement biologique». Les figures représenteraient alors une «mère de la société», à savoir une divinité ou un ancêtre légendaire ou fondateur.
Les figures humaines couvertes de serpents représentaient des personnages très importants - notamment des rois, des reines ou des chefs - qui avaient le pouvoir de commander aux serpents. (...) Les uns comme les autres étaient puissants et craints.
Bibliographie
Bernard de Grunne, Djenné, Jeno. 1000 ans de sculpture de terre cuite au Mali, Bruxelles, Fonds Mercator, 2014