flamboyant de la fin du Moyen Âge.
Les côtés sont ornés de décors en plis de serviettes. De fines colonnes torses encadrent la façade. Le fond de la partie inférieure, les tiroirs et les portes latérales sont ornés de motifs imitant des fenestrages gothiques et des crochets végétaux, tandis que la porte centrale dessine une très jolie rose. Le plateau supérieur du dressoir est surmonté d’un dais couronné de flammèches et de pinacles.
Ce meuble à la frontière entre dressoir et crédence, de facture probablement française, est typique de l’art néogothique qui triomphe dans la deuxième moitié du XIXe siècle, suite à l’intérêt nouveau pour le Moyen Âge, promu en particulier par l’architecte Eugène-Emmanuel Viollet le Duc. Ses publications sur le mobilier médiéval ont constitué une source d’inspiration importante pour les artistes et notre dressoir n’est pas sans rappeler les illustrations de l’article qu’il consacra à ce type de meuble dans son dictionnaire raisonné du mobilier français
Hauteur 2,20 m sans la partie ornementale superieure.
Meuble démontable en deux parties