Lampe de mosquée par Philippe-joseph Brocard

Lampe de mosquée en verre jaune translucide, de forme balustre à col évasé sur piédouche et agrémentée de trois anneaux de suspension appliqués à chaud, ornée d’un décor peint, émaillé et doré en polychromie d’entrelacs et de caractères coufiques.
Signée « Brocard Paris » au revers en lettres rouges.

Lampe de mosquée par Philippe-joseph Brocard. (c) subhi-antiquites, Proantic

Joseph Brocard (1831 – 1896)

La vie de Brocard est mal connue : il s’agit sans doute d’un autodidacte à la fois collectionneur et restaurateur d’objets d’art. Sa production, en revanche, est présente à partir de l’Exposition universelle de Paris en 1867 dans toutes les grandes foires industrielles de la seconde moitié du siècle. Elle reçoit les plus hautes récompenses et retient l’attention des grands musées d’art décoratif de l’époque.

Lampe de mosquée par Philippe-joseph Brocard. (c) subhi-antiquites, Proantic

Il suscitera l’admiration d’Emile Gallé présent à celle exposition pour le compte de son père Charles Gallé. Les verreries influencèrent beaucoup les premiers verres émaillés d’Emile Gallé, qui à son tour dans les années 1880, inspirera Brocard dans ses créations aux formes et décors européens. 

D’un point de vue technique, Brocard est parvenu à mettre au point un verre parfaitement apte à recevoir des émaux durs et en relief. Ces émaux opaques ou translucides permettent de puissants et riches effets décoratifs. Par leur intensité, ils surpassent les modèles dont ils s’inspirent, à savoir les verreries syro-égyptiennes des XIIIe et XIVe siècles.

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