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“two Women In Djellaba” Oriental Drawing By B. Boutet De Monvel

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“two Women In Djellaba” Oriental Drawing By B. Boutet De Monvel
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"“two Women In Djellaba” Oriental Drawing By B. Boutet De Monvel"
Bernard Boutet de Monvel (1881-1949)

“Deux Femmes en Djellaba””

Etude au crayon et à la plume sur papier végétal

12,5 x 9 cm

Vers 1918

Cachet d’atelier

Provenance : Atelier de l’artiste

Encadrement de baguettes en chêne
32 cm x 26 cm

Bernard Boutet de Monvel s’installe à Fez, où est basée la 551e escadrille, en octobre 1917. A la demande du général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, il reprend ses pinceaux qu’il n’avait plus touché depuis la déclaration de guerre. Il peint de sa terrasse la ville de Fez à toutes les heures du jour. Ensuite, il peint Marrackech, dont il saisit essentiellement les processions d’ânes ou de chameaux devant les murailles ; et les palmiers dont les feuillages s’inscrivent dans un cercle parfait tracé au compas. Démobilisé en mars 1919, Bernard Boutet de Monvel laisse en un an et demi une vision singulière et puissante du Maroc, loin des clichés orientalistes, des harems de pacotilles et des palettes criardes ; une vision s’attachant à dégager les lignes de force et les valeurs de cette architecture séculaire ; une vision n’ayant jusqu’alors pas d’égal et ayant, pour cette raison, profondément influencé son ami Jacques Majorelle, qui en reconnu le bien fondé dix ans plus tard, en mars 1928, lorsqu’il confessa à La vigie marocaine: « Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. A la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs ». Ses peintures et ses bas-reliefs marocains, que Bernard Boutet de Monvel considéra toujours comme la plus belle partie de son oeuvre, furent exposés en 1925 à la galerie Henri Barbazanges, sous le haut patronage du Maréchal Lyautey. Lorsque Bernard Boutet de Monvel rentre à Paris, il reprend en premier lieu sa carrière de peintre, particulièrement de portraitiste des sportsmen et des dandys, qui avait fait sa célébrité avant-guerre. Il peint ainsi le portrait du Prince Sixte de Bourbon-Parme (1921) et le portrait de Georges-Marie Haardt (1924). Il reprend également sa collaboration avec la Gazette du Bon Ton et avec plusieurs magazines de mode, dont Vogue, avant de travailler pour Harper’s Bazar en 1925, qui le prend sous contrat d’exclusivité de 1926 à 1933. Il illustre par ailleurs la première traversée du Sahara en automobile de Georges Marie-Haardt et Louis Haudouin-Dubreuil (1924) appelée “le Raid Citroën”. Dans l’ouvrage racontant cette expédition, Bernard Boutet de Monvel reprend des illustrations très semblables à notre dromadaire. Enfin et surtout, il intègre, à la demande de Louis Süe, et ce dès sa création en 1919, la Compagnie des Arts Français. Il participe ainsi à l’aménagement de l’hôtel parisien de Jean Patou (1923), de la villa de Jane Renouardt à Saint-Cloud (1924-1925) ; et décore pour son propre compte la salle à manger biarrote de Mme Jacques Edeline (1925).
Source : STÉPHANE – JACQUES ADDADE

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Pierre Brost
Arts et Antiquités

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