Dessin - Nu Féminin - De Léopold Survage (1879 - 1968)

Dessin - Nu féminin - de Léopold Survage (1879 - 1968)

Datant de 1914
Signé en bas à droite

Notez que la feuille est légèrement gondulée (voir photos)

Visible à la Galerie Courcelles Antiquités, au 97 rue de Courcelles, dans le XVIIe arrondissement de Paris. 

Né en 1879 et mort en 1968, Léopold Frédéric Léopoldovitch Stürzwage, dit Léopold Survage, est un peintre d'origine multiples (Finlande, Danemark, Russie) naturalisé français en 1927.  

Fasciné très jeune par le dessin et la peinture, il entre en 1899 à l'école des beaux-arts de Moscou chez Constantin Korovine et Leonid Pasternak. En visitant la collection privée de Chtchoukine, il découvre Manet, Gauguin, les impressionnistes, Matisse, etc.  

En 1903 il peint sa première œuvre connue à ce jour : Moscou et participe à diverses expositions dont celle dite « Stéphanos » en 1907-1908 à la maison de l'école Stroganov et du « Valet de Carreau » en 1910-1911.

C'est en 1908 qu'il débarque à Paris. Il fait la rencontre de André Salmon, Picasso, Gino Severini, Robert et Sonia Delaunay. 

Au Salon des indépendants de 1914, il montre des rythmes colorés, qu'il veut réaliser au cinéma, anticipant les recherches sur le cinéma abstrait.

En 1921, il participe à l'exposition « Les Maîtres du cubisme » à la Galerie de l'Effort moderne. 
En 1922, il expose chez Léonce Rosenberg et participe à la première exposition de la Section d'Or en Italie à Rome. La même année, il commence à travailler pour les Ballets russes de Serge de Diaghiley en s'occupant des décors et des costumes. 

A partir de 1927, suite à une critique de Samuel Putman parue dans le Chicago Evening Post, la carrière de l'artiste devient internationale. Il multplie les expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. Il effectue des dessins de tissus pour la maison Chanel  et des compositions religieuses comme la crucifixion pour la cathédrale de Turku en Finlande en 1930.

En 1937, il réalise une série de panneaux monumentaux pour le palais des chemins de fer à l'Exposition des Arts et Techniques de Paris : Liaisons postales et télécommunications, L'Optique-Horlogerie, La Précision mécanique. Ces toiles mesurant 15,5 mètres sur 4 mètres de hauteur, recevront la médaille d'or.
Il se consacre à la peinture monumentale dans les années 1950-1960 : fresque sur le thème de la Paix au Palais des Congrès de Liège.