Huile Sur Toile XVIIIème: Psyché Découvrant l'Amour. flag


Description de l’antiquite :

"Huile Sur Toile XVIIIème: Psyché Découvrant l'Amour. "
Très belle huile sur toile du XVIIIème siècle représentant "Psyché découvrant le visage de l'Amour ".
Ce thème très apprécié, fut également repris par Jean-Baptiste Regnault, Pierre Paul Rubens, Lagrenée et Jacopo Zucchi.

Amour a interdit à Psyché de voir son visage, bien qu’il partage chaque soir son lit. Craignant d’avoir dans sa couche un monstre, celle-ci une nuit transgresse l’interdit et approche sa lampe à huile du visage de son amant. 
Dans l’émotion face au divin visage, Psyché laisse tomber une goutte d’huile sur Amour qui s’éveille et la quitte. 
De cet épisode naîtra le long parcours de Psyché, qui pourrait faire passer celui d'Hercule pour un camp de vacances.

Le tableau de Lagrenée dit l'aîné, Louis Jean François, fait partie de la décoration de la Chambre à coucher du Roi, au Château de Belle-Vue. 

Voici le texte original de "l'Amour et Psyché" d’Apulée , décrivant cette scène :

« Elle avance la lampe, saisit son poignard. Adieu la timidité de son sexe. Mais à l’instant la couche s’illumine, et voilà ses mystères au grand jour. Psyché voit (quel spectacle !) le plus aimable des monstres et le plus privé, Cupidon lui-même, ce dieu charmant, endormi dans la plus séduisante attitude. Au même instant la flamme de la lampe se dilate et pétille, et le fer sacrilège reluit d’un éclat nouveau. Psyché reste atterrée à cette vue, et comme privée de ses sens. Elle pâlit, elle tremble, elle tombe à genoux. Pour mieux cacher son fer, elle veut le plonger dans son sein ; et l’effet eût suivi l’intention, si le poignard, comme effrayé de se rendre complice de l’attentat, n’eût échappé soudain de sa main égarée. Elle se livre au désespoir ; mais elle regarde pourtant, et regarde encore les traits merveilleux de cette divine figure, et se sent comme renaître à cette contemplation. Elle admire cette tête radieuse, cette auréole de blonde chevelure d’où s’exhale un parfum d’ambroisie, ce cou blanc comme le lait, ces joues purpurines encadrées de boucles dorées qui se partagent gracieusement sur ce beau front, ou s’étagent derrière la tête, et dont l’éclat éblouissant fait pâlir la lumière de la lampe. Aux épaules du dieu volage semblent pousser deux petites ailes, d’une blancheur nuancée de l’incarnat du cœur d’une rose. Dans l’inaction même, on voit palpiter leur extrémité délicate, qui jamais ne repose. Tout le reste du corps joint au blanc le plus uni les proportions les plus heureuses. La déesse de la beauté peut être fière du fruit qu’elle a porté.
Au pied du lit gisaient l’arc, le carquois et les flèches, insignes du plus puissant des dieux. La curieuse Psyché ne se lasse pas de voir, de toucher, d’admirer en extase les redoutables armes de son époux. Elle tire du carquois une flèche, et, pour en essayer la trempe, elle en appuie le bout sur son pouce ; mais sa main, qui tremble en tenant le trait, imprime à la pointe une impulsion involontaire. La piqûre entame l’épiderme, et fait couler quelques gouttes d’un sang rosé. Ainsi, sans s’en douter, Psyché se rendit elle-même amoureuse de l’Amour. De plus en plus éprise de celui par qui l’on s’éprend, elle se penche sur lui la bouche ouverte, et le dévore de ses ardents baisers. Elle ne craint plus qu’une chose, c’est que le dormeur ne s’éveille trop tôt. 
Mais tandis qu’ivre de son bonheur, elle s’oublie dans ces transports trop doux, la lampe, ou perfide, ou jalouse, ou (que sais-je ?) impatiente de toucher aussi ce corps si beau, de le baiser, si j’ose le dire, à son tour, épanche de son foyer lumineux une goutte d’huile bouillante sur l’épaule droite du dieu. O lampe maladroite et téméraire ! ô trop indigne ministre des amours! faut-il que par toi le dieu qui met partout le feu connaisse aussi la brûlure! par toi, qui dus l’être sans doute au génie de quelque amant jaloux des ténèbres, et qui voulait leur disputer la présence de l’objet adoré! 
Le dieu brûlé se réveille en sursaut. Il voit le secret trahi, la foi violée, et, sans dire un seul mot, il va fuir à tire d’aile les regards et les embrassements de son épouse infortunée. »

Très bel état de conservation,  toile d'origine .
Une ancienne petite restauration. 

Les traces visibles sur les photos sont dues aux reflets de la lumière, l'huile sur toile est en parfait état.

Première moitié du XVIIIème siècle. 

Dimensions :  83 cm /  68 cm. 

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Géraldine Buisson.
Prix: 4 800 €
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Epoque: 18ème siècle
Style: Autre style
Etat: Bon état

Matière: Huile sur toile
Largeur: 83 cm
Hauteur: 68 cm

Référence (ID): 960976
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