1812 Chirurgie Empire Napoléon. Signée manuscrit Lacuée Ministre. Guerre Napoleon flag


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Description de l’antiquite :

"1812 Chirurgie Empire Napoléon. Signée manuscrit Lacuée Ministre. Guerre Napoleon "
Ordre de se rendre en Italie.Rare document de 1812 Signé deJean-Gérard Lacuée naît au château de Lamassas, dans la commune deHautefage-la-Tour, le4 novembre 1752; il est le second et dernier enfant de Jean Chrysostôme de Lacuée, seigneur de Cessac, conseiller du Roi auprésidiald'Agen, et de Marie du Pleix2. La famille de Lacuée a sa résidence principale à Agen mais son habitation d'été est le château de Lamassas. Son frère aîné Jean Chrysostôme de Lacuée (1747-1824), premier président de laCour d'appel d'Agen, est le père deMarc Antoine Lacuée,Gérard LacuéeetJean-Chrysostôme Lacuée-Saint-Just.
Après avoir fait d'excellentes humanités, il se livre à l'étude des mathématiques et entre dans lerégiment de Dauphiné-Infanterieen qualité de sous-lieutenant. Il est parvenu au grade de capitaine lorsque lemaréchal de Broglielui confie en 1784 la surveillance des travaux et l'inspection de la conduite des cadets-gentilshommes de la garnison deMetz.
Après avoir été capitaine de régiment, il se retire pour se consacrer aux Sciences et aux Lettres et fournit des articles sur l'art militaire à la grandeEncyclopédie.
Au moment de laRévolution française, il se dévoue au nouvel ordre de choses, sans enthousiasme, sans passion, mais avec une volonté ferme qui lui concilie l'estime des habitants de son département, lesquels le nomment procureur-général, syndic du Lot-et-Garonne en 1790, puis député à l'Assemblée législativeen 1791.
Il y défend laConstitution de 1791et y prononce des discours ayant principalement pour objet l'organisation de l'armée. À l'époque de la défection dugénéral Dumouriez, Lacuée s'élève avec force contre lui et confond ses apologistes3.
Le28 avril 1792Lacuée est élevé à laprésidencede l'Assemblée, mais il montre trop de modération à la tribune législative, trop d'attachement à l'ordre établi, pour ne pas être éloigné des affaires, et il n'est pas réélu à la Convention nationale au mois de septembre. Il entre alors dans les bureaux de la Guerre.
Lorsque legénéral Servanquitte le ministère au mois d'octobre, il est mis au nombre des candidats proposés pour le remplacer. Ses votes à l'Assemblée législative manquent le faire rayer de la liste, maisVergniaudl'y fait maintenir.
Devenugénéral de brigadeet chef d'état-major des douze armées des Pyrénées le3 février 1793, il est accusé parMarc Antoine Baudotd'avoir pris part à la rébellion des autorités deToulon. Cette accusation n'a toutefois aucune conséquence fâcheuse pour lui4. Il se retire alors dans une maison de campagne isolée où il s'occupe de travaux agricoles et littéraires.
Au mois de pluviôse an III, il reçoit l'ordre de se rendre de nouveau à l'armée des Pyrénées. Le 15 thermidor suivant,Letourneur de la Manche, membre duComité de salut public, le rappelle et le charge de diriger les opérations du ministère de la Guerre. C'est sous son administration que l'armée française effectue lepremier passage du Rhin.
Le1ervendémiaire an IV, Lacuée est élu député auconseil des Anciens. Il refuse peu de temps après le commandement des troupes qui combattent les sections dans lajournée du 13 vendémiaireetNapoléon Bonaparteest choisi à sa place. Il refuse aussi, vers la même époque, le ministère de la Guerre, qui est donné àDubayet.
Le1erbrumaire l'Assemblée l'appelle à la présidence où il se prononce en faveur du projet relatif aux conseils d'administration des troupes, combat la résolution sur les enfants abandonnés, fait approuver celle concernant le service de gendarmerie et vote contre l'établissement du nouveau droit de passage que le gouvernement avait résolu de créer. Lors de la division qui éclate entre le Directoire et les Conseils, qui amena la journée du 18 fructidor, Lacuée fait partie de la commission des inspecteurs de la salle consacrée aux séances législatives. Il craint alors que son amitié pourCarnot, membre duDirectoire, ne l'inclue dans la proscription du parti directorial.
Il continue néanmoins de siéger au Conseil des Anciens où il défend courageusement ce même Carnot, que le parti vainqueur attaque avec une extrême violence; il doit bientôt répondre lui-même aux inculpations de l'émigréMallet-Dupan, qui l'accuse d'intrigues et de royalisme, inculpations qu'il réfute dans une lettre adressée à ses collègues des deux Conseils.
Lorsqu'il quitte le Conseil des Anciens en 1798, il est nommé député au Conseil des Cinq-Cents, où il présente différents rapports sur l'emprunt forcé, sur le personnel de l'armée, sur la levée des conscrits; il y fait aussi l'éloge dugénéral Chérin, mort àStrasbourgdes suites des blessures qu'il avait reçues enSouabe.
Lors du18 brumaireil se montre résolu à soutenir le nouvel ordre de choses; devenuhomme de mainde Napoléon, il est membre duConseil d'Étatet il est chargé de présenter auCorps législatifplusieurs projets d'organisation militaire.
Le16 floréal, le Premier Consul lui confie le portefeuille de la Guerre par intérim, en l'absence deBerthierqu'il a envoyé enEspagne. Le3 thermidor an XI, il devient président de la section de la guerre au Conseil d'État, puis gouverneur de l'École polytechniqueet membre de l'Académie des sciences morales et politiques.
Enfin le9 vendémiaire an XII, il reçoit laLégion d'honneuret, le25 prairialsuivant, le titre de grand officier de l'Ordre. Il rejoint également l'Académie françaiseen 1803.
Le10 nivôsean XIIILacuée se rend au Corps Législatif avecNompère de Champagny, ministre de l'Intérieur, etRegnaud de Saint-Jean-d'Angely, pour y faire l'exposé de la situation du pays.
C'est grâce à son entremise, en ce qui concerne le Sud Ouest, que l'on doit la création de laCour d'Appel à Agenet non pas à Cahors comme l'aurait vouluJoachim Murat, le beau-frère deNapoléon.
Napoléon, qui apprécie ses talents et son caractère, le nomme conseiller d'État à vie le3 germinal an XIII, puisgénéral de divisionle9 octobre 1805.
En 1806, il lui donne la direction générale de la Conscription et des Revues, emploi dans lequel Lacuée,méthodique et classificateurcomme le qualifie Anatole France, dressa, afin d'apprécier l'efficacité des préfets, un tableau divisé en ces quatre catégories: 1) efforts et succès; 2) efforts sans succès; 3) succès sans efforts; 4) ni succès ni efforts5.
Il le nomme ministre d'État à vie le5 novembre 1807, le crée comte de Cessac le26 avril 1808et le fait grand aigle (Grand Croix) de la Légion d'Honneur le2 février 1809.
Le8 février 1809il épouse à Paris Louise-Augustine (ou Sybille) de Blanc, fille unique de Marc-Louis de Blanc, dernier marquis de Brantes, et achète en 1810 le domaine du même nom à Sorgues (Vaucluse); il y entreprit d'importants travaux qui modifièrent l'aspect de la vieille bastide, notamment par l'adjonction d'un péristyle néo-classique sur la façade, et y créa un parc avec bois de platanes6.
Le3 janvier 1810, Napoléon le nomme ministre directeur de l'Administration de la Guerre, poste qui lui attire l'inimitié de tous ceux qui auraient voulu lui voir tolérer les dilapidations auxquelles donnaient lieu les fournitures et les dépenses matérielles de l'armée; il sévit avec rigueur contre les coupables.
Lorsque Napoléon le consulte sur son projet de mariage, il se prononce pour une princesse russe.
Il s'oppose à plusieurs reprises à la guerre contre laRussie. En 1813, estimant qu'on ne peut continuer la guerre à laquelle il s'est opposé sans affaiblir la sévérité des règles qu'il a établies dans l'administration, il sollicite sa démission; le comteDarule remplace.
Lorsque le territoire français est envahi par les armées étrangères, il s'élève contre les plénipotentiaires des différentes puissances réunis àChâlons, qui proposent de démembrer l'Empire. Il suit ensuite, comme président de la section de la Guerre, l'impératriceMarie-LouiseàBlois, et ne la quitte qu'après l'abdication de Napoléon.
Il accepte deLouis XVIIIune inspection d'infanterie, et se trouve àBourgeslors dudébarquement de Napoléon. Pendant lesCent-Jours, il ne prend aucune part aux affaires publiques; Louis XVIII, au retour de Gand, lui enlève la récompense la plus précieuse de ses longs services, le gouvernement de l'École polytechnique.
À la chute de Napoléon il se retire de la politique; maintenu à l'Académie Française lors de la réorganisation de 1816, il en mourra doyen.
En 1819 il se retire dans sonchâteau de Brantes, situé près deSorgues, dans leVaucluse, et y partage son temps entre l'agriculture et l'éducation de ses enfants (qui vendront ce domaine en 1842), mais le19 novembre 1831, le nouveau gouvernement l'appelle à laChambre des pairs, où il se fait toujours remarquer par son patriotisme, par la franchise de son caractère et l'indépendance de ses opinions.
Cet homme d'État qui avait fait une étude approfondie de l'art de la guerre, fut l'exécuteur des grands desseins de Napoléon Ier, auquel il conserva une profonde reconnaissance; lors de la translation des cendres de l'Empereur (1840), oubliant son âge, ses infirmités et les rigueurs du froid, il se prosterna sur le pavé du temple en gémissant et en versant des larmes devant le cercueil deSainte-Hélène.
Il est mort à 88ans à Paris, le14juin18417; sa chapelle funéraire (reproduite supra) porte, selon un usage répandu chez les familles anoblies auxixesiècle, son patronymeallongédu nom de Cessac, celui de son titre nobiliaire.
Sa petite-fille Jeanne Cécile (1846-1920), fille de Gérard Lacuée, vicomte de Cessac (né en 1819) et de Madeleine Louise Cécile deMontesquiou-Fezensac(née en 1823), épouse à Paris le2 juillet 1879le banquierOscar de Reinach(1845-1922) converti au catholicisme et qui, anobli par le pape Léon XIII, porta à partir de 1885 le titre de comte (romain) de Reinach-Cessac8; ils ont trois enfants, Pierre (1883-1969), Gérard (1884-1915), et Gaston (1887-1971).
Outre de nombreux rapports et projets de décrets sur les affaires militaires, Lacuée est l'auteur d'unGuide des officiers particuliers en campagne, ou des Connaissances militaires nécessaires pendant la guerre aux officiers particuliers, paru en deux volumes en 1785. Il donna des articles aux volumes consacrés à l'Art militairepar l'Encyclopédie méthodique, et fut l'un des signataires du volume IV de cette série.
Prix: 100 €
credit
Artiste: Jean-girard Ou Jean-gérard Lacuée, Comte De Cessac Ministre De L'administration De La Guerre Sous Napoléon Et Pair De France
Epoque: 19ème siècle
Style: Empire - Consulat
Etat: Bon etat d usage cf photos

Matière: Ordre de se rendre en italie. jean-girard lacuée, comte de cessac

Référence (ID): 917473
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