Saint martial statue sculpture en bosse ronde Pierre calcaire du Limousin Poitou polychrome XV Eme flag


Description de l’antiquite :

"Saint martial statue sculpture en bosse ronde Pierre calcaire du Limousin Poitou polychrome XV Eme "
Rare , polychromie en fresque d ėpoque xv eme.
Les mentions écrites les plus anciennes relatives à Martial de Limoges datent du début du Moyen Âge. Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont au ve siècle, affirme qu’Augustoritum (ancien Limoges) reçut Martial comme évêque.
Selon Grégoire de Tours, dans son Historia Francorum (Histoire des Francs), Martial de Limoges ferait partie des sept missionnaires qui, au temps de la persécution de Dèce autour de 250, auraient été envoyés en Gaule par « les évêques de Rome » pour évangéliser la Gaule. En réalité, l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours amalgame des récits d'origines, de dates et de valeurs différentes, pour raconter l'histoire légendaire de ces sept missionnaires : Martial de Limoges, Gatien de ToursTrophime d'ArlesPaul de NarbonneSaturnin de ToulouseDenis de ParisAustremoine de Clermont1. La fondation des premiers évêchés n'est en effet connue le plus souvent que par des traditions locales tardives et légendaires qui visent à prouver l'antériorité d'un siège par rapport à un autre2.
Une première vie de Martial, appelée vita antiquior (Vie primitive), est rédigée au viiie siècle par un membre du clergé limousin, développe le récit de Grégoire de Tours .
On sait que le premier évêque fut inhumé dans le cimetière situé près de la via Agrippa. Sur son tombeau fut construite au début du Moyen Âge une abbaye, étape sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle5.
Dans les années 1960, des fouilles sont effectuées à Limoges sur l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-Martial, à l'occasion du creusement d'un parking souterrain sous la place de la République. Dans les restes d'une crypte, un tombeau attribué au saint est découvert ainsi qu'une mosaïque du Haut-Empire témoignant de l'importance du personnage inhumé.
Lors d'une crise de mal des ardents en 994, les reliques de saint Martial font l'objet d'ostensions auxquelles les contemporains attribuent le reflux de l'épidémie. Quelques années après, au début du xie siècle, le prédicateur Adémar de Chabannes développe une nouvelle vie de Martial de Limoges, connue sous le nom de vita prolixior (littéralement « vie plus développée »), appelée aussi Vie récente3.
Cette Vie récente est produite lors des conciles de Limoges de 1029 et 1031, puis de celui de Bourges. Elle obtient une large diffusion et des éditions imprimés paraissent dès le xvie siècle6. Placé au rang des apôtres par Jean XIX (1024-1032), saint Martial draine un courant de pèlerinages fructueux pour l’abbaye Saint-Martial de Limoges et la ville.
Selon cette version largement répandue, Martial aurait été de la tribu de Benjamin et proche parent en ligne droite du premier martyr saint Étienne. Il serait né près de Ramah, dans un village ou l'on voyait encore au xvie siècle une église qui lui était dédiée. À peine âgé de quinze ans, il se serait mis à la suite de Jésus-Christ, qu'il n'aurait plus quitté, tout en s'attachant particulièrement à saint Pierre7.
Ainsi Adémar de Chabannes écrit[source insuffisante] : « Martial vécut au temps de Jésus et le suivit avec sa famille dès sa plus tendre enfance. Il reçut le baptême dans les eaux du Jourdain... / ... « Jésus prit pour exemple le petit Martial en prononçant ces paroles : “Si vous ne vous rendez pas semblables à cet enfant, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux” (Matthieu XVIII, 3). Martial est le petit garçon qui apporta les poissons lors de la multiplication des pains dans le désert. »
Dans le même but, Adémar de Chabanne rapporte le récit de multiples miracles.
« Il suivit le Christ jusqu’à Jérusalem où il servit lors de la Cène. Auparavant, Jésus aurait demandé à saint Pierre d’envoyer Martial en Gaule. Avec deux compagnons, Alpinien et Austriclinien, Martial, le bâton de saint Pierre à la main, partit évangéliser le peuple des Lémovices. Sur le chemin, Austriclinien mourut – on ne sait de quoi –, Martial prit son bâton et toucha son compagnon défunt qui ressuscita. Il entra sur la terre du Limousin par Toulx, il y guérit une possédée qui était la fille d’Arnulfus ainsi qu'un jeune garçon, le fils de Nerva, qui allait périr étouffé ; les habitants, devant les miracles accomplis, se convertirent. »[source insuffisante]
« Sur sa route, vers Augustoritum, il traversa Ahun où il rendit la vue à des prêtres païens qui l’avaient molesté, c’est alors que le démon sortit d’une statue de Jupiter qui se brisa. Martial guérit un paralytique qui lui avait demandé de l’aide. Le Christ apparut à Martial, lui ordonnant de quitter la ville d’Ahun pour continuer sa mission : “Ne crains pas de descendre à Limoges, où je te glorifierai et serai toujours avec toi.” Arrivant dans la capitale des Lémovices, Martial guérit un dément en présence de son hôtesse Suzanne et de sa fille Valérie. Mais deux prêtres païens, André et Aurélien, firent emprisonner les trois compagnons ; les deux gallo-romains furent frappés par la foudre qui les tua. Martial les ressuscita, puis aussitôt après les deux païens confessèrent tous leurs péchés. Après le miracle de sainte Valérie – voir ci-dessous –, Martial ressuscita son bourreau et Hildebert, fils du comte de Poitiers, qui s’était noyé dans la Vienne. Les trois évangélisateurs partirent convertir le reste de l’Aquitaine, ils arrivèrent à Bordeaux où Martial guérit Sigisbertcomte de la cité, qui était paralysé. La ville fut alors victime d’un incendie, mais Martial de son bâton éteignit le feu. Il partit alors pour Poitiers où le Christ lui apparut, annonçant les martyres de saint Pierre et saint Paul ; quelque temps plus tard, il lui réapparut, lui affirmant qu’il allait bientôt mourir. Martial retourna à Limoges et choisit comme successeur Aurélien, l’ancien prêtre païen ; l’évangélisateur mourut lors d’une messe à laquelle assistaient de nombreux fidèles qui virent l’âme de l’apôtre s’élever vers le ciel. Le premier évêque de Limoges fut enterré hors de la ville ; sur le parcours du cortège funéraire un paralytique fut guéri, le premier d’un long cortège de malades qui viendraient demander leur guérison sur le tombeau de saint Martial. 
Le portrait et les initiales de saint Martial figurent sur le blason de la ville de Limoges et il est également cité dans la devise de la ville : Dieus gart la vila e sent Marsals la gent (occitan) : Dieu garde la ville et saint Martial le peuple.
La reconnaissance de Martial comme apôtre renforce le succès du pèlerinage à Limoges. L'abbatiale romane dédiée au Sauveur était une des plus belles églises du sud de la France. La bibliothèque des moines, en grande partie conservée à la Bibliothèque nationale de France, est d'une grande richesse, les enluminures des manuscrits sont de magnifiques témoins de l'art roman. Les émaux qui y étaient produits eurent une renommée immense dans l'Occident chrétien.
Dès la fin du XIIe siècles, de nombreuses confréries voient le jour pour honorer saint Martial et participer à son culte autour de ses reliques. La première fut celle "du Luminaire devant le sépulcre", puis, celles "des Oboles", celle de Saint-Martial-du-Sépulcre" et la grande confrérie de saint Martial .

 
Prix: 6 500 €
credit
Artiste: Limousin
Epoque: Antérieure au 16ème siècle
Style: Haute époque-Renaissance-Louis XIII
Etat: Bon etat d usage cf photos manque les mains .

Matière: Pierre
Hauteur: 105 cms

Référence (ID): 869955
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"Christianisme, Haute époque-Renaissance-Louis XIII"

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