Pierre Eugene Montezin (1874-1946) Arbres Au Bord De La Rivière

Pierre Eugene Montezin (1874-1946) Arbres au bord de la rivière, huile sur carton, 33 x 41 cm
Avec cadre 51 x 58 cm
Signé et indication de lieu au dos

Authentique: Jean-Pierre Klein Montezin, petit-fils de l'artiste, Paris, 1992. (Certificat n° 241). L'œuvre sera publiée dans le catalogue raisonné en cours de préparation par J.P.K. Montezin.
Exposition: "Les Artistes des Salons de Paris – opere 1850-1950”  (Bergamo, Centro Culturale S. Bartolomeo, 6-28.11.2004)
Publication: Les Artistes des Salons de Paris – opere 1850 – 1950,  a cura di R. Bellini, Bergamo, Galleria Michelangelo, Galleria d’arte Due Bi, 2004, p.67


Grâce à son père, créateur de dentelle, il entre dans un atelier de décoration où il apprend la technique
de la peinture murale. L'employeur le presse d'étudier les théories des impressionnistes jusqu'à Montezin quitte son travail pour se consacrer entièrement à l'art de la peinture.
Artiste très sensible au charme de la lumière naturelle, ses sujets de prédilection sont avant tout les paysages dans lesquels il applique les principes de la peinture «en plein air». Il regarde beaucoup Monet qu'il considère comme le maître idéal, appliquant tour à tour le brouillon par petites touches et emprisonnant la lumière dans un filet coloré; cela est particulièrement visible dans les peintures représentant les effets de la neige, des étangs et des miroirs d'eau où les reflets, les couleurs de l'atmosphère et de l'environnement peuvent être mieux capturés.
En 1893, il envoie une œuvre au Salon des Artistes Français mais est refusée; il ne sera admis qu'à partir de 1903. C'est précisément à cette date qu'il se lie d'amitié avec Quost qui lui apprend l'art du dessin et lui transmet son goût pour la peinture.
En 1907 et 1910, il reçoit les médailles de troisième et deuxième classe au Salon des artistes français. Il est engagé dans la guerre depuis 1914 et ce n'est qu'à la fin du conflit qu'il reprend la peinture, s'installe à Dreux puis à Moret, où il passe habituellement l'été. Dans les tableaux de cette période on note l'influence d'Alfred Sisley qui avait passé sa dernière période à Moret-sur-Loing, près de la forêt de Fontainebleau. En 1920, il reçoit le Prix Rosa Bonheur au Salon et est admis comme membre hors concours. Après avoir reçu la médaille d'honneur, il est élu membre du Comité et du Jury.
En 1923, il reçoit le titre de chevalier de la Légion d'honneur et en 1927, il est nommé président du Salon de l'Union des Beaux-Arts de Lagny-sur-Marne, en Ile de France. De 1930 à 1938 il expose avec le groupe, qui comprend des peintres qui, malgré la diversité d'expression, peuvent être réunis sous l'étiquette de «néo-impressionnistes». En 1933, il est élu à l'unanimité président du jury du Salon des artistes français; à l'occasion de la cérémonie, une exposition de 237 œuvres est organisée pour lui. En 1936, il expose à Paris à la Galerie du Journal, en 1938 à la Galerie Durand-Ruel et en 1943 à la Galerie Raphaël Gérard.
En 1940, il devient membre de l'Académie des Beaux-Arts de Paris.
C'est un ami intime de Fernand Pinal, élève du pointilliste Henri Martin qui, parlant de son lien avec Montezin, dira: «l'amitié dont il a voulu m'honorer jusqu'à la mort me fait garder un souvenir précieux et émouvant de ces Senna et Loing, où, durant l'été 1941, j'ai eu l'occasion de planter mon chevalet à côté du sien».
Fidèle tout au long de sa carrière aux principes de la peinture impressionniste, il ne s'est jamais laissé tenter par les mouvements émergents tels que le cubisme, le surréalisme ou l'abstractionnisme.
Comme Cézanne, il meurt subitement alors qu'il peint en plein air.

La peinture est en bon très état.

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