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Elisabeth Dujarric de la Rivière (1930-2005) La bonne Amélie dans la cuisine

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Elisabeth Dujarric de la Rivière (1930-2005) La bonne Amélie dans la cuisine
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Description de l’antiquite :

"Elisabeth Dujarric de la Rivière (1930-2005) La bonne Amélie dans la cuisine"
Elisabeth DUJARRIC de LA RIVIÈRE
(Jouy-en-Josas 1930 – Excideuil 2005)
La bonne Amélie dans la cuisine du château de la Rivière
Huile sur panneau, H. 32 cm ;L. 17,5cm
Signée sur le cadre, contresignée et titrée au dos

Provenance : Collection privée, Périgord

Née au cœur de la vallée de Bièvre, à quelques kilomètres de Versailles, Elisabeth Dujarric est pourtant issue de deux familles d’importance, dont les origines sont ailleurs. Elle est la fille de Marcelle Friedmann, dont les parents ont conservé des attaches allemandes, principalement à Berlin ou Adolphe Friedmann est un éminent homme d’affaires. Du côté de son père, les Dujarric de la Rivière sont installés en Périgord depuis plusieurs siècles et leurs traces se retrouvent à Agonac et Trélissac aux XVIIIe et XIXe siècles.

C’est à Saint Médard d’Excideuil au nord-est du département que la famille s’installe, au fameux château de la Rivière dont ils orneront leur nom. Erudits, médecins, scientifiques, artistes, les membres de cette famille apporteront quelques lettres de noblesse supplémentaire au Périgord. Le père d’Elisabeth, éminent chercheur sera membre de l’Académie de Médecine en partie par ses découvertes sur la grippe Espagnole. L’hôpital de Périgueux porte d’ailleurs son nom encore aujourd’hui.

Dans cette demeure périgourdine isolée en plein campagne, Elisabeth Dujarric va créer un atelier où elle travaillera en période estivale, alors qu’elle vit à Paris pour s’éloigner des rigoureux hivers. Au sein de la capitale elle sera une fervente protectrice de la cité d’artistes nommée «La Ruche», bien connus des amateurs d’art moderne puisque quelques jeunes sans moyen ont pu y créer leurs œuvres, à l’image de Modigliani, Soutine, Léger, Laurencin, Zatkine, Dorignac ou encore Chagall. Après des cours d’Histoire de l’Art à La Sorbonne et des passages par les Académies Jullian et de la Grande Chaumière, Elisabeth Dujarric recevra en 1957, le prix du Salon de la Jeune Peinture se tenant au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Cette récompense s’inscrit dans sa première période de travail où elle développe un style tout en matières, aux perspectives brisées, aux teintes modifiées et se concentrant principalement sur des portraits et des natures mortes. Dans les années 1960 elle change de style comme en témoigne les expositions dans les galeries parisiennes de l’époque, où l’artiste des sujets de la vie de tous les jours aux teintes légères avec des cadrages et des compositions atypiques.

Cette scène de vie quotidienne du château de La Rivière est représentée ici par Elisabeth Dujarric dans un angle peu habituel. La bonne de la propriété, Amélie se trouve dans la cuisine affairée auprès de l’évier. Elle est vue de dos d’un corridor éloigné et apparaît dans ce point de vue illuminée par le soleil extérieur. Très en hauteur, ce format donne au sujet une importance et une résonnance particulière entre ces pierres chaleureuses. L’encadrement est inversé par rapport au type habituel. Ce panneau recouvert d’une toile beige où l’artiste a signé, est en réalité à l’arrière de l’œuvre et sert de support. Ce type de présentation était comme durant les années 1950/60.

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Elisabeth Dujarric de la Rivière (1930-2005) La bonne Amélie dans la cuisine
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