"Boite à sel en argent .Russie XIXéme siècle Nicholai Rukavishnikov. Kostroma"
Boite à sel en argent .Russie XIXéme siècle Maître orfèvre Nicholai Rukavishnikov:1870 et début XXème siècle à Kostroma.
Titre de Poinçon: 84, Moscou, 1899-1908. Poinçon d'orfèvre: Nicholai Rukavishnikov, actif de 1870 à 1911.
H .: 7,4 cm - L .: 4,7 cm. Poids: 46,7 gr.
Les « chaises à sel » en argent, parfois appelées aussi « trônes à sel », fabriquées par d’éminents orfèvres, représentent la maison russe, « l’isba », un lien important avec la vie des paysans russes. Dans l’imaginaire du paysan russe (moujik), l’isba est un être vivant. Les noms de ses différentes parties sont tirés des noms des parties du corps humain (Окно, la fenêtre, vient de Око l’œil…). A l’instar d’un être humain, elle voit, elle entend, elle a des sensations. Cette idée a été de tout temps une source d’inspiration pour le folklore russe et les racines de ces croyances sont très profondes. Les « chaises à sel », n’ont pas échappé à cette influence. Malgré son origine rurale, le concept s’étendit alors à la fin du XIX ème siècle vers les villes où des orfèvres réputés (ici Nicholai Rukavishnikov à Kostroma, une des villes de l'anneau d'or de Russie, constitué par plusieurs villes princières, situées autour de la capitale russe.) les fabriquèrent en argent. La chaise, qui contenait le sel, comportait un rabat avec charnière. De différents styles, mais toujours incorporant le concept de l’isba, (celle-ci, avec ses trait croisés et ses colonnes rappelle la maison et les oiseaux, le nid refuge). Les dimensions de ces chaises à sel étaient de l’ordre de 6 à 10 centimètres de hauteur. Lors du repas la "chaise à sel" était posée à un bout de la table, auprès de l’invité le plus important. (wikipedia)