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HÉNIN, suite de douze couteaux à fromage, Paris 1872-1875, Marquis de VILLOUTREYS de BRIGNAC

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HÉNIN, suite de douze couteaux à fromage, Paris 1872-1875, Marquis de VILLOUTREYS de BRIGNAC
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Description de l’antiquite :

"HÉNIN, suite de douze couteaux à fromage, Paris 1872-1875, Marquis de VILLOUTREYS de BRIGNAC"

Douze couteaux à fromage, le manche en argent doré à décor de filets, les lames acier, dont deux au modèle. Neuf couteaux comportent des manches gravés de l’écu des Marquis de VILLOUTREYS de BRIGNAC, un non gravé. Les deux au modèle gravés d’une couronne fermée.

Poinçons :
  • Minerve 1er titre sur chaque.
  • Maître orfèvre : H&Fs, un bouton de rose et une étoile au-dessous, pour HÉNIN & Fils. (Les deux au modèle sans poinçon de maître-orfèvre).

  • HÉNIN & Fils : 9 rue des Enfants Rouges à Paris.
    Insculpation : 13 août 1872, biffage : 10 mai 1875.


    Poids brut : 533 grammes.


    Modèle identique non poinçonné au sein des collections du Louvre aux armes du roi LOUIS-PHILIPPE sous couronne fermée.
    PARIS, MUSÉE DU LOUVRE, Paire de couteaux, vermeil, Paris, après 1838, inv. OA11905.


    MAISON HÉNIN

    Les HÉNIN forment une véritable dynastie, dont les membres, au gré des successions et associations, se différencieront par leur poinçon propre.

    Les orfèvres cuilleristes Thomas & Hénin s’associent et s’installent au 77 rue des Archives. Ils insculpent leur poinçon, un bouton de rose, les lettres TH et une étoile, au bureau de garantie le 4 octobre 1861.
    Le poinçon est biffé le 16 août 1865.

    La société, au nom de HÉNIN Frères, continue l’activité à la même adresse et dépose le nouveau poinçon, un bouton de rose au-dessus et une étoile au-dessous des lettres HFres, le 17 août 1865, poinçon qui est biffé le 12 août 1872.

    HÉNIN & Fils enregistre son poinçon, H&Fs, un bouton de rose au-dessus et une étoile au-dessous, le 13 août 1872. Le poinçon est biffé le 10 mai 1875.

    En 1875 la société prend le nom de HÉNIN & Cie. Elle insculpe son poinçon, un bouton de rose au-dessus et une étoile au-dessous des lettres H&Cie, le 11 mai 1875 et opère jusqu’en 1891.

    L’association de VIVIER et HÉNIN se confirme par l’insculpation du poinçon, un bouton de rose HV et une étoile,le 3 juillet 1891. Le poinçon est biffé le 7 août 1896.

    Dès 1896 HÉNIN opère de nouveau sous le nom de HÉNIN & Cie (poinçon : un bouton de rose au-dessus et une étoile au-dessous des lettres H&Cie).

    Vers 1974 la Maison HÉNIN est tenue par Monsieur THIVANS, époux de Madeleine HÉNIN, fille et héritière de HÉNIN Père. Le fils de Monsieur THIVANS lui succède quand, vers 1976, la maison subit de graves problèmes de trésorerie et fait faillite. Tout le matériel, modèles, matrices et croquis sont alors mis en vente et sont disséminés un peu partout. Aujourd’hui plusieurs de ses modèles sont toujours fabriqués par la prestigieuse Maison ODIOT.


    MUSÉES ET INSTITUTIONS PUBLIQUES

  • GRASSE, MUSÉE INTERNATIONAL DE LA PARFUMERIE, Coffret, nécessaire, acajou, cuivre, peau, argent, ébène, ivoire, miroir, porcelaine dure, cristal, vermeil, papier, fil, bois, tissu, Paris, 1791-débuts du XXesiècle. Auteurs : PALMA (ébéniste) ; CHARPENAT Jean-Pierre (orfèvre) ; HÉNIN & Cie (orfèvre) ; TAFFOIREAU H (orfèvre) ; Manufacture d'Outrequin de Montarcy. Inv. 08770046299.
  • Coffret en bois d'acajou veiné, rehaussé de cuivre ciselé et gravé, composé de soixante-douze éléments comprenant des ustensiles indispensables pour prendre un repas léger, écrire, coudre, faire sa toilette, se soigner au cours d'un voyage.
    Provenance : D'après les mémoires de Mme Campan, il a été officiellement commandé par la reine MARIE-ANTOINETTE en 1791 pour sa sœur MARIE-CHRISTINE, Duchesse de Saxe-Teschen, mais avait été prévu pour être emporté avec les bagages de la famille royale, lors de la fuite qui s'acheva à Varennes. Il quitta le Mobilier Royal (où il avait été déposé après l'incarcération de la Reine) le 27 frimaire an III (17 décembre 1794) pour être porté à la Monnaie afin d'en fondre l'argenterie. On perd sa trace jusqu'à sa réapparition au XXesiècle chez un collectionneur parisien. Le premier nécessaire de voyage de la Reine, qui fut effectivement envoyé à la Duchesse de Saxe-Teschen, est conservé au Louvre. Le coffret conservé à Grasse est une réplique un peu simplifiée du premier, dans le contenu. En comparant le contenu des deux nécessaires avec la liste de celui porté à la Monnaie en 1794, il apparaît que les pièces manquantes (72) dans le nécessaire de Grasse sont, pour partie, de petits objets facilement égarables (aiguille, peigne, coupe papier, couteau, pinceau, etc.) ou facilement cassables. 75% des objets manquants (57) sont en argent, peut-être fondus.


    BIBLIOGRAPHIE

  • ARMINJON C., BEAUPUIS J., BILIMINOFF M., Dictionnaire des poinçons de fabricants d’ouvrages d’or et d’argent, Paris, 1838-1875, Cahiers de l’Inventaire, Imprimerie Nationale Éditions, 1991.
  • DION-TENNENBAUM Anne, Orfèvrerie française du XIXesiècle - La collection du musée du Louvre, Somogy Éditions d’Art, Paris 2011.


  • EXPOSITIONS

  • Parfums et flacons au XVIIIesiècle, Musée International de la Parfumerie, Grasse, 12 mai - 15 septembre 1994.
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    Mobilier et objets d'art du XVIIIe siècle - Orfèvrerie

    HÉNIN, suite de douze couteaux à fromage, Paris 1872-1875, Marquis de VILLOUTREYS de BRIGNAC
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