objet vendu
line

Huile Sur Toile - Jean Baptiste SANTERRE - Fin 17ème siècle

Vendu
Huile Sur Toile - Jean Baptiste SANTERRE - Fin 17ème siècle
photo(s) supplémentaires.

Description de l’antiquite :

"Huile Sur Toile - Jean Baptiste SANTERRE - Fin 17ème siècle"
Ce tableau encadré est fin 17ème, tout début XVIIIème, nous dirions vers 1700 - 1702
Il a plus de 300 ans. La qualité exceptionnelle de la couche picturale atteste qu'il a été conservé dans les meilleurs dispositions.
Il est sur sa toile d'origine.
Dimensions : 68 x 81 (sans le cadre)

Paiements personnalisés possibles

A propos de notre tableau : "A LA BOUGIE ..."
La jeune femme représentée sur notre tableau s’entraîne à dessiner d’après uneallégorie de l’architecture,statuette en bronze dont le modèle est dû à Jean de Bologne.
Bien que le cadrage à mi-corps et le fond sombre renvoient au registre du portrait (voir l'influence des Rembrandt à cette période), la mystérieuse demoiselle aux traits gracieux est rendue méconnaissable par une sorte d'idéalisation galante.
Selon ses biographes, Santerre "quitta les portraits, c'est-à-dire, il ne voulut plus s'engager à les faire ressembler parfaitement" et "il mettait les têtes les plus agréables de ceux pour qui il les faisait".
Santerre définit un type physique féminin idéal : visages ovales agrémentés de grands yeux bruns, cheveux noirs relevés en chignon, teints pales, fronts dégagés, lèvres brillantes et ourlées, nez fins et arcades sourcilières bien dessinées sont des constantes chez l'artiste.

Ces traits sont sans doute inspirés par sa principale élève et compagne, Marguerite Blanchot, qui pose fréquemment pour son maître. Ces images intimes d'un peintre amoureux de sa muse se muent ainsi en figures de fantaisie destinées à charmer le spectateur.
Cette scène illustre la transformation de l'amour-passion en plaisir et en divertissement, et témoigne de l'évolution du goût, dès les premières années du XVIIIe siècle, vers une peinture légère et raffinée. Les figures de fantaisie décrivent des états d'esprit passagers, tels que la curiosité, le badinage ou la coquetterie. Le peintre cherche généralement à décrire une humeur malicieuse, par le biais d'un regard sensuel, d'une attitude piquante, ou encore par la présence d'un drapé ou autre accessoire qui dévoile autant qu'il dissimule

Notre toile témoigne de l'un des plus grands mérites du peintre : l'invention des" têtes de fantaisie ", genre hybride situé à mi-chemin entre le portrait et la scène de genre. Ces figures féminines lui permettent de jouir d'un franc succès auprès des amateurs éclairés dans les deux premières décennies du XVIIIème siècle : le 'Mercure Galant' rapporte «qu'on se les arrachait, pour ainsi dire, des mains, et qu' on les poussa à un prix considérable".

Un autre tableau " Le Billet Doux Donné", mis en vente en 2016, a été estimé entre 30.000 et 40.000€

Selon Madame Claude LESNE, auteure du catalogue raisonné de l’artiste, notre œuvre est due à un proche collaborateur de Santerre, peut-être Marguerite Blanchot (entrée chez l’artiste comme élève vers 1692, elle devint sa collaboratrice et compagne après avoir été son modèle), dont on sait qu’elle copiait les œuvres de son amant (communication orale).


Jean Baptiste SANTERRE 1651 - 1714
Né à Magny-en-Vexin en 1651, Jean-Baptiste Santerre se forme aux côtés de François Lemaire,
Après son apprentissage auprès de Bon Boulogne à paris, le jeune Santerre commence sa carrière comme portraitiste (notamment en peignant la reine Marie Leczinska, tableau aujourd’hui à Versailles), mais c’est avec ses tableaux de figures féminines de fantaisie qu’il acquiert la célébrité.

Cuisinières, brodeuses, femmes endormies ou lisant,dessinatrices, les personnages sont généralement vus à mi-corps, parfois penchés à une fenêtre, et témoignent de l’influence du goût hollandais alors répandu à Paris, l’influence des modèles de Rembrandt étant prédominante, et perceptible dans la façon de faire émerger la figure d’un environnement sombre ou éclairé de manière artificielle.
Santerre est reçu à l'Académie comme peintre d'histoire en 1704 avec une 'Suzanne et les vieillards', actuellement conservée au Louvre. Il aborde alors, à l'âge de cinquante-trois ans, la part officielle de sa carrière. Remarqué par Louis XIV, il reçoit également, à la fin de sa vie, un soutien affirmé de la part du Régent.





L’email a bien été copié

Voir plus d'objets de cet antiquaire

Antiquités - Tableaux portraits

CONTACTER L'ANTIQUAIRE
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Une Autre Epoque
Généraliste - mobilier et décoration du 17ème au 19ème

Huile Sur Toile - Jean Baptiste SANTERRE - Fin 17ème siècle
542473-main-5dfe81792e2db.jpg
06 76 27 04 59


*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form