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Double Portrait De Philippe D’orléans Et Françoise-marie De Bourbon

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Double Portrait De Philippe D’orléans Et Françoise-marie De Bourbon
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Description de l’antiquite :

"Double Portrait De Philippe D’orléans Et Françoise-marie De Bourbon"
Double portrait présumé de Philippe d’Orléans, régent de France, neveu de Louis XIV et de son épouse depuis 1692 Françoise Marie de Bourbon, la Seconde Mademoiselle de Blois, fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan.

Ecole Française de la fin du XVIIème siècle,
Attribué à François de Troy (1645 Toulouse – Paris 1730)

Huile sur toile, dimensions : h. 63 cm, l. 70 cm

Cadre en bois doré et sculpté aux coins fleuris d’époque Louis XIV (redoré).
Dimensions encadré : h. 83 m, l. 90 cm

Dans un intérieur de palais élégant baigné d’une lumière douce et chaleureuse, le couple princier apparait dans une mise en scène soignée et une ambiance intimiste.
La jeunesse de nos deux protagonistes est perceptible à travers leurs teints frais, leurs joues pleines et cette rondeur qui caractérise les visages juvéniles.
La princesse est assise dans un riche fauteuil de bois doré garnie de velours rouge écarlate. Portraiturée en pied, son corps tournée de trois quarts, elle regarde le spectateur. Le fauteuil à bras aux accotoirs à crosses et dossier incliné est typique de sièges d’époque Louis XIV.
Coiffée « a la Fontanges » les cheveux relevés, quelques mèches retombent sur son épaule droite. Des fleurs agrafées dans les cheveux, elle a des aires d’une déesse du printemps.
Son visage au teint clair et joues rosies est empreint de douceur et tendresse. Sa bouche esquisse un léger sourire et ses grands yeux ont un regard rêveur.
Vêtue de robe de satin bleu avec par-dessus une tunique de satin blanc scintillant aux manches relevées, retenues par une agrafe d’or ornée de pierreries.
Un manteau de soie d’une teinte orangée doublé de satin blanc, jeté à l’arrière sur le fauteuil, retombe en plis chiffonnés. Une écharpe de soie rose posée sur les genoux est rempli de fleurs.
Elle tient dans sa main droite un bouquet de fleurs, tandis que sa main gauche pince un bout d’étoffe dans ses doigts. On a l’impression qu’elle vienne de les cueillir dans un parc.
Le prince est assis sur un tabouret, il tient de sa main gauche sa viole de gambe posée contre lui en arrière-plan, de sa main droite il expose son archet au spectateur, comme s’il venait de finir de jouer.
Il porte un justaucorps de velours bleu aux manches évasées sur une veste d’un riche tissu de soie et une chemise blanche dont le jabot et les manchettes sont visibles. Portant les bas de soie blanche, ses pieds sont chaussés de souliers noirs ornés d’un galon rouge
Un large manteau de velours grenat retenu par le bras droit, retombe derrière son dos et revient couvrir son genou gauche. Il s'appuie de son coude sur une table à jeux orné de tapis vert au piètement en bois doré.
Le peintre se délecte à donner vie aux étoffes aux reflets vibrants et couleurs changeantes. La palette riche de bleu, jaune, rose, rouge et pourpre ravit le regard.
Le caractère intimiste et chaleureux de cette mise en scène certes théâtrale est affirmé par des expressions de visages francs. Loin du faste de la cour, nous sommes invités à partager un moment de simplicité du couple se livrant à ses passions et loisirs.

Philippe d’Orléans fut passionné par la musique dès son plus jeune âge, certainement la proximité de l’Opéra qui jouxtait, le Palais Royal (sa demeure) a joué un rôle important. Lorsqu’on évoque ses multiples talents, c’est d’abord sa réputation de musicien et de compositeur qui vient à l’esprit. Il jouait de la guitare et du clavecin, et était un violiste accompli. Il a appris la viole de gambe avec Antoine Forqueray. Il a également composé plusieurs opéras avec l’aide de compositeurs renommés.
Le prince eut la chance de pouvoir compter dans son entourage des grands maitres de musique. Le Palais Royal fut une pépinière de brillants musiciens dont il était le mécène attentif.

FRANÇOIS DE TROY (1645-1730)
Portraitiste Français, issu d'une famille d'artistes toulousains, a été formé à Paris dans l'atelier de Claude Lefebvre qui lui apprend le métier de portraitiste. Cela explique la technique sûre et l'atmosphère grave de ses œuvres. De Troy est un héritier de la tradition française : son art est empreint de réalisme et de retenue. La mise en page sobre (le sujet est vu à mi-corps, en général assis) et le fond obscur permettent de mettre l'accent sur le visage et les mains. Très célèbre de son temps, il abandonne très tôt la peinture d'histoire et devient directeur à l'Académie royale de peinture et de sculpture. Employé d'abord par Mme de Montespan, il réalise ensuite plusieurs portraits de la famille royale dans les années 1680-1690. C'est cependant quelques années plus tard qu'il donnera la pleine mesure de son art, lorsqu'il travaillera au service des ducs du Maine et de leur brillante cour de Sceaux. Il sera aussi le portraitiste de la famille royale d'Angleterre, exilée en France au château de Saint-Germain-en-Laye à partir de 1689. Il sera aussi plusieurs fois sollicité par les échevins parisiens pour des commandes religieuses. Son fils Jean-François (1679 - 1 752) collabora avec lui à la fin de sa carrière avant de relever le flambeau et de perpétuer la gloire familiale.

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Galerie Nicolas Lenté
Mobilier et Objets D'art de la Haute Epoque au XVIIIème siècle

Double Portrait De Philippe D’orléans Et Françoise-marie De Bourbon
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