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Description de l’antiquite :

"Disponible :Art Brut Signė Main Jean Dubuffet galerie Di Meo Paris . Cf Musée Des Arts Décoratifs De Paris. 68x58cms."
Disponible :Art Brut Signė Main Jean Dubuffet galerie Di Meo Paris . Cf Musée Des Arts Décoratifs De Paris. 68x58cms.
Considéré comme peu amène, procédurier, atrabilaire, il se fâchait souvent avec son entourage. Avant la mort de Dubuffet, en 1985, Jean-Louis Prat a eu toutes les peines du monde à organiser la rétrospective de 150 tableaux de l'artiste, qui s'est finalement tenue du 6 juillet au 6 octobre à la fondation Maeght[note 1].
En revanche, il était généreux, comme en témoignent ses amis, Alexandre VialatteAlphonse ChavePhilippe Dereux, et les nombreuses donations qu'il a faites de son vivant, entre autres, un ensemble de 21 tableaux, 7 sculptures et 132 dessins au musée des arts décoratifs de Paris, provenant de sa collection personnelle.
en le présentant à Jean Paulhan. Dubuffet, qui vient de s'installer dans un nouvel atelier au 114 bisrue de Vaugirard, a déjà réalisé de nombreux tableaux notamment des gouaches : Les Musiciennes (65 × 47 cm). Il participe par l'intermédiaire de Jean Paulhan à l'exposition « Le Nu dans l'art contemporain » à la galerie Drouin, avec Femme assise aux persiennes (mai 1943), huile sur toile (73 × 68 cm)[16] et dans la même galerie, en juillet, il présente Vingt et un paysages et Paysage herbeux et terreux[14].
Les Gardes du corps marquent une rupture brutale dans la peinture de l'artiste qui s'éloigne du souci de ressemblance de ses tableaux précédents. Cette œuvre est considérée par Gaëtan Picon comme « des esprits dressés au seuil de l'œuvre pour en annoncer l'esprit […] ce sont de hauts pavois marqués de son signe[17] ».
L'autre œuvre marquante est Métro (mars 1943), huile sur toile (162 × 180 cm)[18], présentant des bonshommes et bonnes femmes serrés comme des harengs, avec des nez immenses et des chapeaux rigolos. Dubuffet a choisi des couleurs crues posées rapidement sur la toile. « L'artiste qui a toujours eu pour ambition de peindre l'homme en complet-veston envisage de confectionner sur ce thème un petit album composé de lithographies dont le texte sera écrit par Jean Paulhan[19]. » Sur ce thème, il fera une série composée d'huiles[20] et de gouaches, isolant parfois deux personnages[21]. Son autre thème d'inspiration est la foule qu'il initie avec La Rue (mars 1943), huile sur toile (92 × 73 cm), qui sera exposée à la galerie Drouin en 1944 et en janvier 1950, à la galerie Pierre Matisse de New York. Un thème qu'il reprend plus tard dans un nouveau style : Rue passagère (1961), huile sur toile (129,3 × 161,7 cm)
ainsi dire, innommables[26]. »
À vrai dire, Dubuffet ne cherche pas à plaire. Il ne cherche même pas à vendre, puisqu'il est dégagé de tout besoin matériel par la fortune familiale. Il cherche et recherche, en quête d'une voie plastique nouvelle que quelques rares initiés apprécient fortement. Francis Ponge, Paulhan, Limbour, et bientôt d'autres, comme André Breton, soutiendront sa démarche. Mais en attendant, le 20 octobre 1945, « la première exposition marquante dans Paris libéré à la galerie Drouin est celle d'un artiste inconnu, Dubuffet, dont la maladresse délibérée provoque un scandale tel qu'on n'en avait pas vu depuis longtemps. La galerie reçoit des lettres anonymes, le livre d'or est couvert d'insultes.
La spontanéité inventive et la tendresse barbare.
concertées de l'artiste[31] ». Tout l'effort de l'artiste tend vers un déconditionnement. Car il ne peut nier, à quarante ans passés, avoir reçu ce conditionnement. Il doit lutter contre l'Occident et les valeurs du xxe siècle. Au début des années 1960, dans une lettre au critique d'art italien, Renato Barilli, il refuse d'être confondu avec les peintres de la matière qui n'ont fait que suivre ses travaux à partir de 1950, dont l'effet de choc à New York comme à Paris a été très grand. Il a lui-même abandonné cette direction qui devenait, de son point de vue, conventionnelle[32].
En 1947, l'artiste a fait une exposition des portraits de ses amis qu'il a réalisés entre 1945 et 1947 : Portraits par Dubuffet, une série de portraits d'artistes comprenant notamment Francis PongeJean PaulhanGeorges LimbourPaul LéautaudJean FautrierHenri MichauxAntonin ArtaudAndré DhôtelCharles-Albert Cingria[33]Michel Tapié[34]Joë Bousquet[35]Henri CaletJules Supervielle[36] et bien d'autres dans un style que André Pieyre de Mandiargues a qualifié de « tendresse barbare » :
« Faisant le portrait de ses amis avec une manière de tendresse barbare, il les colle au mur ! Inscrit comme d'une pointe de clou dans le plâtre enfumé, ce sont les meilleurs portraits des temps modernes[37]. »
De Jean Paulhan, avec lequel il échange un volumineuse correspondance de 1945 à 1968, il fait, dès 1945, de multiples portraits, que le Metropolitan Museum of Art a évalué au nombre de 27[38].
Dubuffet considère qu'un portrait n'a pas besoin d'accuser beaucoup de traits distinctifs de la personne figurée. Il les a traités dans un esprit d'effigie de la personne, sans qu'il soit besoin de pousser très loin l'exactitude des traits. Utilisant même un procédé pour empêcher la ressemblance.
Canard enchaîné[46] apporte un renouvellement technique qui va faire école. Les Pâtes battues forment une série d'une cinquantaine de tableaux dont peu restent dans leur état primitif parce que Dubuffet s'avise qu'en reprenant et en complétant ses œuvres, il obtenait des effets particuliers.
« La technique consistait à caresser légèrement le tableau après qu'il était sec, d'un large pinceau plat, avec des tons, dorés, bistres, qui liaient le tout. Le pinceau ainsi frotté légèrement n'accroche que les reliefs, tout en laissant un peu fuser les couleurs de la peinture antérieure. […] Ce n'est pas une seule fois que j'avais à promener mon large pinceau sur le tableau, mais plusieurs. […] de tout cela, résultait un fin poudroiement doré, comme ombreux, alimenté de l'intérieur d'une bizarre lumière […][47]. »
L'année suivante, Dubuffet se lance dans les objets en trois dimensions, des « sculptures » faites d'un peu tous les matériaux, fragments d'élément naturels, et qui sont plutôt des assemblages qu'il présente en octobre-novembre à la galerie Rive-Gauche, tels L'Âme du Morvan (1954), bois de vigne et sarments montés sur scorie avec goudron, corde, fil de fer, clous et agrafes (46,5 × 38,9 × 32,4 cm), Hirshhorn Museum and Sculpture Garden[48],[49]. Ce sont les Petites statues de la vie précaire, conçues après une série d'assemblages avec des ailes de papillons[50], puis une série d'assemblages de morceaux de papiers découpés[51], puis des assemblages statuaires qui se rapprochent de l'art brut avec des matériaux humbles. Ce sont de petites figurines comme Le DucLe Dépenaillé , à base d'éponges, de charbon de bois, mâchefer, racine, pierre, pierre de Volvic, filasse, scories, dans une sorte de réhabilitation de matières décriées[52].
À l'été 1954, sa femme est malade et doit faire une cure à Durtol dans le Puy-de-Dôme. Jean y loue une maison et pendant cette période, il va se consacrer à des paysages et à une série de vaches très humoristiques[45], parmi lesquelles se trouve La Vache au nez subtil, conservée au Museum of Modern Art de New York. L'année suivante, le couple s'installe à Vence.
renouvellement constant de leurs moyens d'expression[65]. Jusqu'en 1960 et dans les années suivantes, à Vence, la production de Jean sera abondante, on trouve des petites statues en papier d'argent froissé, ou en papier mâché coloré dans la masse avec des encres, et parfois repeintes à l'huile, ainsi que des assemblages d'éléments naturels. En 1960, Daniel Cordier est devenu son marchand pour l'Europe et les États-Unis. Dubuffet s'installe dans une nouvelle maison à Vence, Le Vortex. Il vit désormais entre Vence et Paris[66]. Pendant la période Vence, il a fait la connaissance de Philippe Dereux avec lequel il a lié une solide amitié, et pour lequel il réalise à l'aquarelle un grand papillon en mémoire des « petits tableaux d'ailes de papillon[67] ». Pendant cette période, Dubuffet noue également une solide amitié avec Alphonse Chave qu'il voit pratiquement tous les jours pendant dix ans[68]. En 1995, la galerie Chave a organisé une rétrospective, réunissant des lettres de l'artiste à Philippe Dereux, des textes de Dereux, celle de son ami très proche Alexandre Vialatte, en particulier la reproduction d'un article écrit pour le journal La Montagne en 1959 dans lequel Vialatte déclarait[note 4] : « La production de Jean Dubuffet est mystérieuse. Une littérature considérable mais coûteuse la décrit, la célèbre, la numérote […]. Toute son œuvre est une espèce de contre-ciel : un récit plein de fautes d'orthographe ; de fautes voulues et recherchées ; il ne la raconte pas, il la bafouille, […][69]. » Dubuffet nouvelle manière
Dubuffet est, dès 1962, suivi par d'autres peintres, notamment Antoni Tàpies qui est venu à « l'art autre », tel que Michel Tapié l'a défini dans son essai au titre homonyme L'Art autre incluant les trouvailles de Dubuffet[70]. Toujours en 1962, pendant l'été, il séjourne au Touquet-Paris-Plage, dans sa nouvelle villa-atelier Le Mirivis, allée des Chevreuils[71], il y réalise, entre le 15 et le 25 juillet, une série de dessins au stylo bille rouge et bleu, qui accompagnés des noms et de textes dans un jargon imaginaire, deviendront un petit livre qui donnera son titre au cycle de L'Hourloupe (1962-1974). Durant l'été 1963, toujours au Touquet-Paris-Plage, il peint les grands Paysages du Pas-de-Calais, dont La route d'Étaples[72]. Plus tard, en 1971, il va inspirer les contestataires espagnols de Equipo Crónica dont un des morceaux de bravoure est le tableau Celui-là ne m'échappera pas, qui montre des CRS empoignant sans ménagement un personnage de style Hourloupe. Dans les années 1970, Dubuffet va également réaliser « Praticables et costumes » pour le spectacle Coucou Bazar[réf. nécessaire]. Pour fêter le quarantième anniversaire de Coucou Bazar, le musée des arts décoratifs de Paris expose du 24 au 1er octobre 2013 les découpes de praticables et les costumes de Coucou Bazar[73]. Le « Dubuffet nouveau » se caractérise aussi par des renouvellements incessants. À partir de L'Hourloupe dont il va décliner les dessins hachurés en tableaux d'assemblages découpés. À propos de ces assemblages, le peintre précise bien qu'il ne s'agit pas de « collages comme ceux des mouvements dada, surréalistes, et cubistes qui consistaient à juxtaposer des éléments de rencontre […] des objets non faits par les artistes eux-mêmes et destinés à une utilisation tout autre qu'artistique. L'effet visé résultait précisément du caractère tout à fait non-artistique de ces objets et de la surprise provoquée par leur utilisation dans une œuvre d'art. Mes assemblages procédaient d'un esprit tout différent puisqu'il s'y agit de tableaux formés de morceaux prélevés dans des peintures préalablement faites par moi-même à cette destination[74] ». Dubuffet devient aussi sculpteur, et il réalise des monuments ou architectures qui sont des « sculptures habitables ». L'Hourloupe
transferts de peintures vinyliques sur résine stratifiée qui aboutissent à des volumes auxquels il donne le nom de « peintures monumentées[77] ». Un ensemble de sculptures peintes exposées de décembre 1968 à février 1969 à la galerie Jeanne Bucher, qui a édité un catalogue[78]. Ces sculptures peintes sont réunies ensuite par Max Loreau sous le titre « Sculptures peintes » dans le catalogue des travaux de Jean Dubuffet, volume 23[79], avec des textes de Gaëtan Picon et Jean Dubuffet. Selon Gaëtan Picon, L'Hourloupe « est à une infranchissable distance de l'art brut. Dubuffet doute que cela soit à son avantage, comme s'il regrettait tant de détours et tant de recherches […] comme s'il aurait dû commencer par là, comme s'il eût préféré que L'Hourloupe soit commencement et non fin[80] ». Coucou bazarModifierCoucou bazar présenté pour la première fois à l'occasion d'une rétrospective de ses œuvres au musée Solomon R. Guggenheim de mai à juillet 1973, est un « tableau animé » comprenant un ensemble de « praticables » sur lesquels l'artiste a fait de nombreuses recherches à partir de ses sculptures de L'Hourloupe, mais également de « costumes hourloupes ». Il s'agit d'un ballet de sculptures, de peintures, de costumes hachurés. La musique est de İlhan Mimaroğluu, compositeur turc de musique électronique, la chorégraphie est de Jean McFaddin. Dubuffet invente une sorte de commedia dell'arte dont les acteurs sont ses propres sculptures, dans le style hourloupe hachurés. C'est comme une sorte de grand Guignol où chaque élément se déplace très lentement. Les danseurs « entourloupés », dissimulés dans des praticables, exécutent une manière de danse macabre pour société défunte. Entre cérémonie sacrificielle et théâtre nô, cette animation de gigantesques sculptures veut être, selon son créateur « une réanimation des arts statiques[81] », dont Dubuffet dit « la peinture peut être une subtile machine véhiculer la philosophie.
À partir de 1966, Dubuffet passe aux réalisations en volume. Dans un premier temps, ce sont des objets : chaises, téléphones, arbres meubles à tiroir, tables. Puis des bâtiments : La Tour aux figures (classée monument historique), le Castelet l'Hourloupe, Château bleu, Jardin d'hiver. De la Tour aux figures, Dubuffet dit : « Paradoxalement érigés en lourd et massif monument, ce sont les cheminements rêveurs de la pensée que traduisent ces graphismes[82]. » Sculptures et installations sont des « peintures monumentées » : L'Aléatoire (1967), sculpture en polyester (100 × 56 × 32 cm) ; Chaise III (1967), polyester (150 × 73 × 76 cm) ; Borne au Logos V (1966), polyester (100 × 50 × 50 cm). Ce passage en volume est l'avatar décisif de son œuvre, avec des expansions en polyester coloré. Il a toujours voulu « sortir de l'image », il abandonne l'huile pour la peinture au vinyle, au marker. Il apprend à maîtriser le polystyrène, le polyester, l’époxy, le béton projeté et les peintures polyuréthane[82]. En 1967, Dubuffet entreprend la construction du cabinet logologique qui sera installé par la suite à la villa Falbala[83], elle -même construite pour l'y abriter[84]. La Closerie Falbala classée monument historique et la Villa Falbala forment un ensemble que Dubuffet a construit et augmenté à partir de 1970. L'année suivante, il construit la maquette du Jardin d'émail dont la réalisation a été terminée en 1974. Entretemps, à Périgny-sur-Yerres l'artiste agrandit son espace et construit de nouveaux ateliers où il travaille à la réalisation du Groupe des quatre arbres, commandé par le banquier David Rockefeller de la Chase Manhattan Bank de New York, pour décorer la Chase Manhattan Plaza. Ce sont des sculptures en époxy inaugurées en 1972. Dans la même période, entre 1968 et 1970, il travaille au Jardin d'hiver, sculpture habitable conservée au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, dont le visuel et le descriptif se trouvent sur la notice du Centre Pompidou Virtuel[85]. En 1974, la Régie Renault lui commande un Salon d'été dont les travaux commencent en 1975 dans les bâtiments de Renault à Boulogne-Billancourt[83]. Cet épisode va être houleux, ainsi que le résume le journal Libération[86]. Les travaux ayant été interrompus sur ordre du nouveau président de la Régie, Jean Dubuffet se lance dans un procès qui le conduit en appel, en cassation et qui se termine en 1983 selon Libération, en 1981 selon le Collectif de l'exposition de Carcassonne. Jean ne poursuivra pas les travaux du Salon d'automne. Il a d'autres commandes, notamment le Manoir d'Essor pour le Louisiana Museum de Humlebæk, au Danemark, qu'il termine en 1982.
En 1983, Dubuffet inaugure à Houston (Texas) son Monument au fantôme construit en 1977 dans l'espace vert Discovery Green de Houston Texas[87]. En 1984, il inaugure le célèbre Monument à la bête debout[88] qui se trouve à Chicago (Illinois) dont il avait conçu la maquette en 1969. Fin 1984, Dubuffet décide d'arrêter de peindre et il rédige en 1985 sa Biographie au pas de course.
Jean Dubuffet meurt le 12 mai 1985 dans le 6e arrondissement de Paris et est inhumé, avec son épouse, dans le cimetière de Tubersent[89],[90].
La Fondation DubuffetModifier
Dans le cadre de la fondation qu'il a créée en novembre 1974[91], Jean Dubuffet a acheté un terrain à Périgny-sur-Yerres (Val-de-Marne), où se trouve l'atelier de Marino di Teana. C'est là qu'est installée la closerie, classée monument historique en 1998[92].De nombreuses œuvres de Dubuffet sont entreposées à Périgny, sous l'égide de la fondation ; on y trouve notamment la maquette de l'œuvre qui avait été destinée à Renault Boulogne-Billancourt. Le siège social de la fondation est à Périgny, mais elle est également sise à Paris au 137, rue de Sèvres, où elle offre une abondante documentation.
mais ne sera pas publié. Il sera réimprimé et publié à Genève en 1979 par le musée Barbier-Mueller.
La compagnie de l'art brut et la collection de l'brut. Dès 1971, Dubuffet rencontre Alain Bourbonnais, architecte, créateur et surtout collectionneur passionné d'art populaire et marginal qui, sur les conseils de Dubuffet, appelle sa collection « art hors-normes ». Cette collection, commencée d'abord avec des artistes indiqués par Dubuffet, souvent malades mentaux comme Aloïse Corbaz, dévie peu à peu vers une forme d'art plus ludique. Lui-même crée les Turbulents d'énormes bonshommes ou bonnes femmes[113]. Il installe sa collection, plus orientée vers l'art spontané, dans l’Atelier Jacob, rue Jacob. Michel Ragon s'associe à l'aventure, mais, ainsi qu'il le décrit lui-même, l'Atelier Jacob a le défaut d'être une galerie d'art[note 5] : « […] je le tarabustais souvent pour qu'il échappe au conformisme et à l'ambigüité d'une galerie d'art en la transformant en cabinet de curiosités. Il a fait mieux puisqu'il s'est décidé à aménager pour ses collections un ensemble unique : La Fabuloserie[114]. » Ainsi, l'atelier Jacob, très actif de 1972 à 1982, s'est transporté en 1983 à Dicy dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté où il est devenu La Fabuloserie, un « musée campagnard » installé dans plusieurs bâtiments, présentant une autre forme d'art brut plutôt orienté vers un art populaire[115]. « L'originalité de la recherche de Dubuffet et de Bourbonnais aura été le dénichage de ces “innocents” qui se situent aussi bien en marge de l'histoire de l'artisanat que de l'histoire de l'art[116]. » Par ailleurs deux importantes expositions révèlent l'art brut, l'art « hors-norme » et leurs déclinaisons au grand public. En 1978, « Les Singuliers de l’art » est présenté à l'ARC, (Animation, Recherche, Confrontation), le département contemporain du musée d'art moderne de la ville de Paris. Elle comporte des œuvres plastiques dont Suzanne Pagé, Michel Thévoz, Michel Ragon et Alain Bourbonnais ont fait la sélection. Mais aussi des réalisations audiovisuelles qui font également découvrir les « Habitants paysagistes » les « Jardins ouvriers » et les « Bâtisseurs de l'imaginaire », cette exposition donnera lieu à la création du mouvement de l'« Art singulier »[117]. En février 1979, à Londres, l'exposition « Outsiders » organisée par Roger Cardinal[note 6] offre des œuvres qui sont d'autres déclinaisons de l'art brut. Dans la présentation du catalogue de l'exposition de Londres, le poète et galeriste Victor Musgrave situe le terme outsider : « Depuis que Dubuffet a nommé l'art brut (raw art), d'autres l'ont suivi, comme Alain Bourbonnais, avec des critères un peu différents. Nous aussi, dans la présente exposition, nous avons légèrement dévié de l'art brut […] mais pas beaucoup, avec notamment Scottie Wilson, Henry Darger[118]. » Ces « outsiders » feront le lien avec l'art outsider américain.
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  • (da + en) Kunstindeks Danmark
  • (en) Musée d'art Nelson-Atkins
  • (de + en) Musée Städel
  • (en) Museum of Modern Art
  • (en) MutualArt
  • (en) National Gallery of Art
  • (en) National Portrait Gallery
  • Prix: 4 500 €
    credit
    Artiste: Jean Dubuffet
    Epoque: 20ème siècle
    Style: Art moderne
    Etat: Bon état

    Matière: Autre
    Longueur:
    Largeur: 58 cms
    Diamètre:
    Hauteur: 68 cms
    Profondeur:

    Référence (ID): 1007332
    CONTACTER L'ANTIQUAIRE
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