René SEYSSAUD (1867-1952) "Etang de Berre " Fauve, Ecole Provençale, Chabaud, Marseille, Guillaumin...

Superbe petit dessin Fauve aux crayons de couleur de René Seyssaud représentant un paysage de l'étang de Berre, signé en bas à droite + étude de paysage au crayon noir au verso.
Format 8 x 9,5cm
Probablement réalisé de puis son atelier de Saint Chamas qui dominait l'étang de Berre, de nombreuses oeuvres y seront peintes, des huiles, dessins, tempera etc... je joins en dernière photo pour documentation, une huile sur l'étang de Berre ayant quasiment le même cadrage.
Il s'agit d'une magnifique étude de Seyssaud, prise sur le motif en quelques minutes, il utilise ici 7 crayons de couleur, noir, 2 verts, bleu, orangé, jaune et violet. Comme à son habitude sa touche est rapide et puissante comme lorsqu'il peint à l'huile. Sublime dessin Fauve, par un des plus emblématique peintre Provençal de la période 1880/1910, précurseur du mouvement Fauve, comme le fut par éxemple Armand Guillaumin, en effet dès 1890 ils réalisent des oeuvres osées aux couleurs sorties du tube.
René Seyssaud (1867-1952) est un peintre provençal, précurseur du fauvisme, membre de la Nouvelle école d'Avignon.

Bien qu'enfant d'une famille vauclusienne, il naquit le 15 juin 1867 à Marseille où son père était avocat. Celui-ci l'ayant inscrit aux Beaux-Arts, à sa mort, il rejoignit ses grands-parents à Avignon qui l'inscrivirent à ceux de cette cité où il eut comme maître Pierre Grivolas
Il se fait remarquer par son tempérament puissant et sa palette audacieuse aux couleurs vives, ce qui le fait présenter comme un précurseur du fauvisme . Sa première exposition importante eut lieu, en 1892, au Salon des Indépendants de Paris. Il inaugura ensuite le Salon d'Automne et le Salon des Tuileries.  Son mariage, en 1899, lui donna l'opportunité de s'installer à Villes-sur-Auzon, où il choisit comme thèmes picturaux le Mont Ventoux et les gorges de la Nesque . Mais atteint de tuberculose, ses médecins lui conseillèrent de se rapprocher de la mer et il déménagea, en 1904, pour rejoindre Saint-Chamas où son atelier dominait l'étang de Berre.
Il revint pourtant souvent faire des séjours au pied du Ventoux et au milieu des années 1930, il s'aménagea même un atelier à Aurel. Là venaient les retrouver ses cousins Jean, les jumeaux Paul et Philippe, qui à son exemple, se lancèrent dans la peinture et s'y firent un nom².
Sur les instances de ses amis Chabaud et Serra, il fut fait officier de la Légion d’honneur et il s'éteignit à Saint-Chamas le 24 septembre 1952³. Ses traits nous sont conservés par le portrait qu'en brossa Pierre Ambrogiani et que conserve le musée municipal Paul-Lafran de Saint-Chamas.
  Ce dessin est en parfait état, livré soit sans cadre, ou dans une baguette moderne en acajou contre 440€,  au choix.
Garanti authentique