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Paire de bougeoirs, flambeaux, argent, Edme-Pierre Balzac, Paris, 1749-1750

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Description de l’antiquite :

"Paire de bougeoirs, flambeaux, argent, Edme-Pierre Balzac, Paris, 1749-1750"

Paire de flambeaux

Argent

Par Edme-Pierre Balzac (mo de 1739-1781(?))

Paris, 1749-1750

Poids : 694g & 695g

Dimensions : diam : 14cm, hauteur : 24 cm

Parfait état de conservation, manque les bobêches (nous pouvons en fournir des 18e)

Provenance : collection parisienne

Paire de bougeoirs en argent, de forme balustre. Chaque Flambeau repose sur une base contournée à quadruple doucine. L’ombilic est décoré de canaux tors. Le fût à balustre ainsi que les nœuds intermédiaires reprennent le décor de doucines de la base, décor que nous retrouvons sur le binet renflé à sa base agrémenté de filets.

Flambeaux dont le modèle est typiquede la production des frères Balzac, inventés par Edme-Pierre, repris par la suite par son frère Jean-François. D'une assise large, à la mouluration grasse et profonde, ils se caractérisent par un poids relativement important.

Poinçons (sous le pied): Charge : A couronné pour les gros ouvrage de Paris (1744-1750) ; Jurande : I couronné pour Paris du 15 juillet 1749 au 15 juillet 1750 ; Maître-orfèvre : EPB , une quintefeuille ; Sur le pied : Décharge : une levrette courante pour Paris, 1744-1750

Edme-Pierre Balzacentreprend son apprentissage en 1719 auprès d’un maître sa ville natale, Gien. Il gagne Paris, il est nommé orfèvre privilégié suivant la Cour le 4 juillet 1739, par l’achat de la charge de marchand orfèvre à la suite de la Cour. Le 7 janvier 1749, il vend sa charge à son frère Jean-François mais conserve son poinçon et son poste d’orfèvre parisien, en étant cautionné par Guillaume Loir. Il est reçu maître en 1747 en vertu de la déclaration du Roi en faveur des pauvres de la communauté. Le 17 janvier 1753, il dépose le bilan. Selon l’Affiche de Paris du 2 septembre 1755, Balzac reprend ses activités. En 1766, il invente la machine «à imprimer les couverts à filets» et attaque en 1771 son ancien ouvrier qui a copié la machine. En 1781, il est signalé en province. La production de ce maître est représenté dans les plus grandes collections françaises et étrangères, publiques et privées:Metropolitan Museum de New York, Musée du Louvre, Musées des Arts Décoratifs de Paris, collections David-Weill & Jourdan-Barry...

Ref. Bimbenet-Privat & Fontaine : "La datation de l'orfèvrerie parisienne sous l'ancien régime", Paris musées, 1995 ; Kugel : "Lorfèvrerie française, la collection Jourdan-Barry", 2005 ; Nocq : "Le poinçon de Paris, Répertoire des maîtres orfèvres de la juridiction de Paris..."Paris, 5 Tomes, rééd. 1968