"Vierge à l’enfant. École de Parme, Italie vers 1600."
Huile sur panneau de peuplier (parqueté): 100 x 80 cmCadre dit » à cassetta» en bois mouluré et noirci avec des motifs au centre et fleurs de lys dans les angles (124 x 107 cm)
La vierge est ici représentée dans un paysage nocturne assise au pied d’un arbre, l’enfant Jésus sur ses genoux la tête tournée vers la gauche, s’amuse avec un petit bouquet de roses posé sur le coin d’un entablement de pierre.
Éclairée par une lumière zénithale, la vierge, au visage d’une grande douceur regarde toute attendrie son enfant.
Nos recherches se sont orientées vers un artiste Italien de la région de Parme, en effet par son style, cette peinture est à rapprocher des œuvres d’Antonio Allegri, dit il Correggio, en français (le) Corrège. (Correggio, près de Parme, vers 1489-Correggio, près de Parme, 1534)
La famille vivait dans une aisance relative qui permit à Antonio de recevoir une éducation très supérieure à la moyenne de l'époque. C'est au contact de son oncle, le peintre Lorenzo Allegri, mort en 1527, qu'il prit goût à la peinture. Il fut probablement, vers 1500, l'élève d'Antonio Bartolotti, peintre de la région de Correggio, puis de Francesco Bianchi Ferrari, peintre de Modène.
La peinture de Corrège s'inspire dans un premier temps du style de Mantegna, puis, après le voyage à Rome du peintre (1517-1518), l'influence des grandes figures de la Haute Renaissance se fait sentir (Raphaël, Léonard de Vinci, Michel-Ange). Mais en une quinzaine d'années seulement, ce peintre atypique ira plus loin que ses inspirateurs.
Peintre de la mystique chrétienne autant que de la grâce sensuelle, le Corrège eut l'audace des précurseurs. Il fit de Parme, où il se fixa, l'un des principaux foyers de la seconde Renaissance et exerça une influence durable.
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