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Jean Ranc (1674-1735) Attribué. Portrait d'Un Jeune Gentilhomme Vers 1700

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Jean Ranc (1674-1735) Attribué. Portrait d'Un Jeune Gentilhomme Vers 1700
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Description de l’antiquite :

"Jean Ranc (1674-1735) Attribué. Portrait d'Un Jeune Gentilhomme Vers 1700"
Jean Ranc (1674-1735) attribué. Portrait d'un jeune gentilhomme vers 1700

Toile rentoilée de 75 cm par 60 cm
Cadre ancien de 91 cm par 76 cm

Ce superbe portrait d'une grande élégance a probablement été réalisé par Jean Ranc autour de 1700. Il porte une robe de chambre de soie bleue doublée de soie jaune.

Jean Ranc (1674-1735)

Ranc « le jeune » était le fils d'un peintre de renommée provinciale, Antoine Ranc « Le vieux » qui officiait avec une grande activité à Montpellier, ville qui avait abrité les talents d'un certain Sébastien Bourdon et de Françoise de Boyere…
À cette époque, chaque peintre se battait afin d'obtenir les juteux contrats municipaux visant à décorer les édifices publics. Antoine Ranc fut de ceux-là. Homme de goût, il avait constitué une collection personnelle de tableaux de maîtres européens et recevait depuis longtemps de nombreux jeunes artistes dans son atelier. Hyacinthe Rigaud fut de ceux-là, dès 1671. Les liaisons entre ce dernier et la famille Ranc furent longues et fructueuses.

Jean monte rapidement à Paris, dès 1696. Il y devient l'élève assidu de son compatriote catalan et ami, et travaille dans son atelier. Son art d'ailleurs offre encore un certain mimétisme avec celui de son aîné. Agréé à l’Académie le 30 décembre 1700, il y est reçu le 28 juillet 1703 en tant que portraitiste avec le portrait de Nicolas Van Plattenberg, dit "Platte-Montagne" (1631-1706) et celui de François Verdier (1651-1730). Enfin, le 5 novembre 1707, il accède au titre envié de peintre d’histoire grâce à un Portement de croix malheureusement perdu.
Jean Ranc s'établit alors comme portraitiste de la bourgeoisie parisienne et produit un grand nombre de toiles dans le goût de Rigaud et celui de Nattier. Moins cher que son intouchable ami, Ranc trouve son public jusqu'à l'évènement espagnol. Il épouse le 13 juin 1715 sa filleule et nièce de son professeur, Marguerite Elisabeth Rigaud, fille du peintre Gaspard.
La filiation entre Ranc et Rigaud va bien au-delà de leurs liens de parenté puisque, rappelons-le, Rigaud avait été l’élève d’Antoine Ranc Le père à Montpellier. Jean Ranc a donc tout naturellement appliqué les préceptes de son professeur et ami mais avec des attitudes plus figées.

En 1710, Ranc réalisa un portrait de Joseph Delaselle, négociant et armateur nantais (Nantes, musée des Beaux-arts) dans lequel il usa d’un même vocabulaire fait de drapés et d’une pose décontractée au sein d’un paysage champêtre. Mais plus encore, son portrait de Louis XV à l’âge de neuf ans (Versailles, musée national du château - voir ci-contre), revêtu de l’habit royal en 1719, confine à l’imitation du portrait de Louis XV en costume de sacre, âgé de cinq ans par Rigaud (même localisation). Le mimétisme est tel qu’on y retrouve les regalia, le lourd drapé animant la scène, la colonne, le manteau d’hermine…

Concrètement, le style de Ranc est très proche de celui de Rigaud. Toutefois, sa technique est très reconnaissable aux mains très effilées qu'il produit et surtout aux plis plus cassants de ses drapés ; ceux de Rigaud sont plus souples et fondus.

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