"Huile Sur Toile Signée Henry De Waroquier"
Huile sur toile encadrée, "vue de village", signée en bas à gauche, Henry de Waroquier et datée 1921.Dimensions de la toile : H/72 L/91 cm , montée sur chassi à clef , au dos figurent des étiquettes d'expositions :
Salon d'Asnières 1959, exposition peinture française Pont AVEN 1959, exposition TERRES LATINES Musée ville de Paris 1961,
SALON COMPARAISON 1969.
Henry de Waroquier fréquente dans son enfance les galeries Durand-Ruel, Bing et Vollard qui se trouvent près du domicile familial de la rue Laffitte.
Il suit les cours d'architecture de Charles Genuys à l'École des arts décoratifs.
Il débute par une œuvre picturale d’imagination. Il est alors professeur de composition décorative à l’École Estienne à Paris et professeur de peinture à l'atelier A de l'Académie scandinave.
Waroquier peint surtout la Bretagne (Belle-Île-en-Mer, le golfe du Morbihan, l'Île-aux-Moines, les rives du Trieux) de 1900 à 1910, en se rapprochant du cloisonnisme des Nabis, puis il s'installe dans son atelier à Montparnasse et fréquente Modigliani et l'École de Paris.
Le voyage qu’il fait en Italie en 1912 marque le début de sa période blanche, liée à sa découverte des fresques de la pré-renaissance italienne, contre laquelle il entre en réaction en 1917 en peignant, dans des tons à l'encontre très sombres, des paysages imaginaires. Suivent un second voyage en Italie en 1920, en Corse, à Chamonix et Saint-Tropez entre 1914 et 1921, en Espagne en 1921, dans le nord de la France et en Belgique autour de 1933, qui l’amènent à peindre le paysage sur nature et la figure humaine. En 1926 se crée la Société Belfortaine des Beaux-Arts qui organise chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des expositions importantes aux musées de Belfort auxquelles Henry de Waroquier participe en compagnie de Georges Fréset, Jacques-Émile Blanche, Jean-Eugène Bersier, Raymond Legueult, Anders Osterlind, René-Xavier Prinet, Jules-Émile Zingg.
Il participe au salon des Tuileries de 1938 sur le thème de l'Espagne. Il est influencé au début par le cubisme, puis des éclairages dramatiques et la figuration de visages pathétiques donnent à son œuvre un accent tragique.
Également sculpteur (à partir de 1930), graveur (à partir de 1936) et fresquiste, il exécute en 1937 une composition murale pour le palais de Chaillot, La Tragédie. Il produit des cartons de tapisseries pour l'École nationale d'art décoratif d'Aubusson.
Il fut décoré commandeur de la Légion d'honneur puis de l'Ordre des Arts et des Lettres.