objet vendu
line

"vengeance" Aquarelle par Gio Colucci

Vendu
"vengeance" Aquarelle par Gio Colucci
photo(s) supplémentaires.

Description de l’antiquite :

""vengeance" Aquarelle par Gio Colucci "
Aquarelle signée en bas à gauche Gio Colucci, figurant un homme chapeauté au coeur d'une réunion de femmes de petite vertu, interpellé par une d'entre elles lui faisant de sa main le signe des cornes ou cornes du diable. (Le geste adressé à une personne signifie que celle-ci porte une paire de cornes métaphoriques marquant l’infidélité de son conjoint).
Aquarelle sous verre, sous marie-louise rehaussé d'un biseau doré, dans un cadre en bois doré.
Dimensions de l'aquarelle, 24x18 cm.
Dimensions totales, avec cadre, 47x40 cm.

Gio Colucci (ou Géo Colucci), né à Florence1 en 1892 et mort à Paris en 1974, est un artiste italien. Prolifique et éclectique, l'italien Gio Colucci, parfois connu en France sous le nom de Géo Colucci, exerça en tant que peintre, graveur, illustrateur, céramiste et sculpteur. Il entre à l'École des beaux arts puis part, avant la Grande Guerre, s'installer en Afrique. Il se rend alors en Égypte où il embrasse la profession d'architecte au Caire : il y aurait construit des maisons de plaisance. Après quelques tableaux inspirés de son séjour au Moyen-Orient, il se tourne vers la peinture abstraite et, en 1917, rentre en France. Son frère aîné était l'écrivain et éditeur Guido Colucci, né à Naples : Guido et Gio ont collaboré sur un certain nombre de livres, Guido fournissant les textes et Gio, les illustrations. En tant que graveur, Gio Colucci produisit des eaux-fortes et des gravures sur bois. À partir de 1921, il expose ses gravures dans divers salons : le Salon d'automne, puis celui des Surindépendants aux côtés de Gleizes, Herbin, Robert Delaunay, entre autres. Durant cette période, son travail affirme un style proche de l’expressionnisme, montrant une singulière énergie, flirtant avec le fantastique. Sa palette est ample, ses choix maîtrisés. Très impliqué auprès d'éditeurs français spécialisé dans le livre illustré de haute bibliophilie, il livre une série de gravures remarquables pour des textes de Barbey d'Aurevilly, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Octave Mirbeau, etc. Son chef-d'œuvre comme illustrateur est Le grant testament de François Villon, dont il a fait cinq copies avec des dessins originaux en couleurs, avec des calligraphies de son frère Guido. Il devient également membre, aux côtés de Léopold Survage, Jean Metzinger et Otto Freundlich, du groupe Électrique fondé par la galeriste Berthe Weill. Il réalise aussi quelques affiches publicitaires2. Gio Colucci se met à la céramique en 1929, et se consacre ensuite à la poterie dans un atelier qu'il ouvre à Aubagne. En 1939, Il s'engage dans la Légion étrangère mais est fait prisonnier par l'ennemi. Il s'évade et retourne à Aubagne puis à Varage, près d'Aix-en-Provence, dans une ancienne tuilerie où il tourne des assiettes pour un vieux potier sicilien. Il apprend à façonner une céramique utilitaire et traditionnelle et développe des créations personnelles. De retour à Paris en 1945, il présente ses travaux à la galerie Christofle. « Ses formes inspirées3 par ses expériences provençales sont particulièrement admirées : ses lourdes soupières de style Louis XV aux anses protubérantes, ses larges plats aux contours godronnés sont revisités « avec une exubérance un peu barbare ». Ce sont des pièces uniques, robustes et denses, enrobées d'émaux superposés, qui évoquent le bucchero nero des Étrusques, comme en témoigne le pot couvert marron-noir décoré de coulées d'émaux jaune orangé conservé dans les collections du musée des arts décoratifs. »4 En 1955, une grande rétrospective de son travail a lieu à Paris. En 1960, la Comité international olympique lui passe commande de projets de diverses pièces pour les jeux de Rome5. En 1956, Gio Colucci et Gino Severini fondent à Paris l’École d'Art italien : il y enseigne la céramique. Une grande rétrospective de son travail eut lieu à New York en 1959, année où il a également exposé à la Quadriennale de Rome. Il meurt en 1974, en partie oublié et dans une grande pauvreté. Le contenu de son atelier a été dispersé lors d'une vente aux enchères à Drouot-Richelieu en avril 1994. Musées : Musée d'art moderne, Le Caire. Musée des arts décoratifs de Paris. Musée de Melbourne. Musée de Djakarta. Université de Washington.

Voir plus d'objets de cet antiquaire

Antiquités - Aquarelles

CONTACTER L'ANTIQUAIRE
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Antiquités Alain Giron
Antiquaire Généraliste, Objets D'art

"vengeance" Aquarelle par Gio Colucci
292345-1.jpg
02 54 97 46 00
06 07 57 86 68


*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form