En 1916, mobilisé, il est versé au 121erégiment d'artillerie lourde où il est maître pointeur. Il a pour capitaineJean Borotra. Il est gazé au chemin des dames, en position dans les Vosges au-dessus de Mittlach. Il participe à la bataille de Guise. Démobilisé en 1921, il vient à Paris et entre à l'École Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de François Flameng, auquel succéde en 1923 Lucien Simon.
Devenu professeur de dessin de la ville de Paris, il s'installe d'abord dans un atelier au 56 de la rue Blanche, dans le 9e arrondissement. Puis successivement au 152 et au 156 boulevard du Montparnasse dans le 14e arrondissement.
Marié le 15 octobre 1928 à Notre-Dame-des-Champs avec Renée Virginie Erard, il a deux enfants : Christian né le 7 janvier 1931 ; et Dominique né le 6 mai 1934. Il a un autre atelier dans la maison de famille de son épouse à Andelnans(Territoire de Belfort), où il passe tous les étés.
Démobilisé en 1940 avant l'avance Allemande, il se réfugie à Mirabel, près de Montauban. En 1941, il passe des vacances à Amboise où il visite le clos Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci.
Du 13 au 17 novembre 1944, Saint-Dié est incendiée par les allemands. La maison où vivent la mère et la sœur de l'artiste est l'une des dernières à brûler, place Saint Martin. Disparaissent alors la plupart des œuvres de jeunesse de Maurice, ainsi que le grand portrait de son épouse, acheté par la ville pour son musée. À la suite de ce désastre, Maurice Ehlinger peint sur le motif une série de paysages des ruines de la ville, actuellement conservées au musée Pierre-Noël.
Maurice Ehlinger peint principalement des portraits sur commande et des nus. Il meurt à Belfort le 26 août 1981, à l'âge de 84 ans.
Maurice Ehlinger a eu pour maîtres : Jules Larcher, François Flameng, Lucien Simon, Jules Adler. Et pour élèves : son fils ainé Christian Ehlinger et Raymond Joly[réf. nécessaire].
Toute sa vie Maurice Ehlinger fut fidèle au Salon des artistes françaisou il exposa dès 1922 et jusqu'en 1981. Il en obtient en 1928 la médaille d'argent, et en 1941 la médaille d'or, hors concours. Il en devient membre du comité du jury.
Il a été secrétaire de la Fondation Taylor.






























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