Huile sur cuivre de 44 cm par 35.5 cm.
Cadre de 53 cm par 44 cm.
Notre tableau propose une scène des noces de Cana, sujet souvent repris chez les Francken. On connait une autre version de notre tableau de mêmes dimensions avec quelques variantes, vendue le 3 octobre 2001 (attribuée probablement par erreur à Frans III Francken car daté 1618, frans Francken III avait alors 11 ans), il s’agissait plus vraisemblablement de Frans II et de l’atelier. Il est de grande qualité, à noter des plissures au cuivre.
Frans Franken II (1581-1641)
Frans II le Jeune (Anvers 1581 – id. 1641). Fils de Frans I, il est le peintre le plus renommé de la dynastie des Francken. Il devint franc maître en 1605, puis doyen en 1614 et excella dans les genres les plus divers, se spécialisant dans la peinture de tableaux de petits et moyens formats (le Cabinet d'amateur de Sébastien Leerse, musée d'Anvers), qu'il étoffa souvent de scènes bibliques, mythologiques et historiques aux nombreux personnages : Achille reconnu par Ulysse, Un prince visitant le trésor d'une église (1633, Louvre), le Festin chez le bourgmestre Rockox (Munich, Alte Pin.), Histoire de Crésus et Solon (Bruxelles, M. R. B. A.). Travaillant au début sous l'influence de son père, il acquit très vite un style personnel, caractérisé par la souplesse de la composition, le brio de l'exécution, la richesse chaleureuse du coloris et l'élégance gracile des formes. Il excelle dans les petites grisailles, parfois disposées tout autour d'une scène principale colorée pour représenter des épisodes secondaires. On le reconnaît facilement à sa manière très particulière d'exécuter les yeux de ses personnages par des points noirs, dans de fins visages : le Fils prodigue (musée de Karlsruhe, 1633, Louvre), le Triomphe d'Amphitrite (Sarasota, Ringling Museum), Sabbat de sorcières, la Crucifixion (Vienne, K. M.), le Repas du roi Midas (Brunswick, Herzog Anton Ulrich-Museum), Allégorie de la Fortune (Compiègne), les Israélites passant la mer Rouge (1621, Hambourg, Kunsthalle), ensemble de 15 œuvres au Prado — dont une série de 12 tableaux de l'Histoire de l'Ancien Testament —, Étéocle et Polynice, Miracle au tombeau de saint Bruno, les [OE]uvres de miséricorde. Triptyque des Quatre couronnés (1624, musée d'Anvers). Jusqu'en 1616, date de la mort de son père, il signa " De Jon F. Franck " ou " De Jonge Frans Francken ", puis, apr. 1628 env., alors que son fils Frans III se mettait à peindre, il reprit la signature de son père : " De Oude Frans Francken ". (Source : Larousse)