"Attribué à Dagoty - rare veilleuse ou photophore en biscuit - troubadour - néo gothique"
Remise en main propre gratuite sur Paris, ou envoi pour la France, 20€Manufacture de Dagoty, attribué à,
Photophore ou veilleuse en 4 éléments
Biscuit de porcelaine
Dimensions : H. 24 (cm.)
Très rare pièce de forme hexagonale, de goût Troubadour, représentant un édifice neogothique à riche modénature d'ogives.
Le tout est très finement ajouré et suffisamment translucide pour laisser passer la lumière d'une flamme. Certaines parties extérieuressont glaçurées.
Ce photophore est à rapprocher des productions de la Manufacture parisienne des Dagoty. Le Victorian & Albert Museum conserve en effet de nombreux dessins préparatoires de leurs modèles dont un avec ce type d'architecture et de décor d'ogive.
L’historicisme
La publication des recueils de Jules Michelet sous la Restauration ainsi que la création d’un “Roman National” qui sert à crédibiliser le Régime en place ; mais également l’émulation artistique autour de l’écrivain Walter Scott ou du peintre Fleury-Richard permettent une véritable vogue artistique “néogothique” ou “gothic revival”.
La manufacture de Dagoty
Créée par Pierre-Louis Dagoty et ses frères, en 1798, il s’agit d’un parfait exemple de l’âge d’or de la porcelaine dure à Paris. On reconnaît leurs productions par l’emploi de “l’or épais” et de somptueux décors peints souvent alliés à des parties laissées en blanc. Leur réussite leur permet de devenir Manufacture de l’Impératrice dès 1804.
Œuvres en rapport
Musée Adrien Dubouché, ADL3515, pour une veilleuse identique au dessin préparatoire de la Manufacture Dagoty
Non localisé in. Limoges, deux siecles de porcelaine paru aux éditions de l'amateur et attribué à la manufacture Meyze (p.147)
Dessin préparatoire au V&A Museum, Prints and Drawings study room, level D, case 92, shelf C, box 12
Rapport de condition :
Deux motifs des frontons sont manquants, il est nénamoins possible de les restaurer en les restituant.