"Adolphe Félix CALS (1810 - 1880) - Une rue de village, Daté 1857."
Huile sur papier marouflée sur carton
Signée et datée 57 en bas à droite
Dimensions : 13,5 x 18,5
Avec cadre : 24 x 29 cm
Cadre d'époque doré à la feuille d'or.
Un paysage dâune grande dĂ©licatesse certainement peint aux alentours de Paris.
Pour son plaisir, Adolphe, Felix Cals peint sur le motif des paysages au cours de ses promenades dans les environs de Paris ou sur la butte Montmartre. Une spontanéité et une liberté de facture caractérise notre oeuvre.
Sa touche est à la fois délicate et enlevée, sa palette aux couleurs ocres et orangées sur lesquelles le vert des arbres et du portail se détache.
Adolphe-Felix Cals sâinscrit dans la lignĂ©e de Boudin, Daubigny, Jongkind. Il fut un prĂ©curseur des Impressionnistes et expose ensuite Ă leur cĂŽtĂ© dĂšs leurs premiĂšres expositions de 1874 Ă 1879.
Il constitue lâĂ©tape essentielle dans la filiation qui va de Corot Ă lâimpressionnisme.
« Le plus sincÚre et le plus naturel de tous nos artistes » Ed About
Biographie:
Issu d'un milieu modeste, Adolphe-Félix Cals, homme humble et effacé, trouve la sérénité dans la peinture.
Il fait partie des peintres qui ont libĂ©rĂ© le paysage des contraintes acadĂ©miques. De santĂ© fragile, ses parents le mettent en formation chez le graveur Jean-Louis Anselin. Il se dirige vers la peinture et passe par l'atelier de LĂ©on Cogniet en 1828. Ce dernier, peintre nĂ©o-classique, apprĂ©cie peu ceux qu'on appellera les impressionnistes, Cals quitte lâatelier assez rapidement. Ă partir de 1835, il expose rĂ©guliĂšrement au Salon des portraits et des paysages. Avant 1841, il Ă©pouse Ermance Canelle de Provisy, qu'il avait rencontrĂ©e dans l'atelier de LĂ©on Cogniet, dont il fit plusieurs portraits En 1860, le marchand de tableaux de la rue Laffitte, Pierre-Firmin Martin, dit « le pĂšre Martin » apprĂ©cie sa peinture, Cals rĂ©alise d'ailleurs des portraits de Martin et de sa femme. Alors commence une autre pĂ©riode de sa carriĂšre. Il lui fait vendre quelques tableaux et lui prĂ©sente le comte Doria, qui devient son mĂ©cĂšne et l'invite dans son chĂąteau d'Orrouy. De 1869 Ă 1870, il peint des paysages du Valois, des intĂ©rieurs, des Ă©tudes de femmes, des portraits acquis par les amis du comte.
C'est à Cals, que les amis de Johan Barthold Jongkind confient l'argent qu'ils ont récupéré pour faire venir ce peintre hollandais à Paris, alors qu'il est sans le sou et plongé dans un alcoolisme profond.
En 1863, il expose au Salon des refusĂ©s aux cĂŽtĂ©s de Claude Monet, Edgar Degas et Camille Pissarro. InfluencĂ© par Jean-Baptiste Camille Corot et Jongkind, il travaille dans des tonalitĂ©s plus grisĂ©es, moins fauves, se rapprochant davantage des impressionnistes sans toutefois adopter leur technique.PartagĂ© entre Paris et Honfleur depuis 1871, il se dĂ©cide enfin Ă s'installer, en 1873, dans ce port normand oĂč sĂ©journent de nombreux peintres. Ami de Jongkind, il frĂ©quente les peintres pensionnaires de la ferme Saint-SimĂ©on et peint mĂȘme la ferme sur le motif.
InstallĂ© avec sa fille Marie Ă Honfleur pendant les dix derniĂšres annĂ©es de sa vie, Cals peint alors le port, la mer et les mĂ©tiers de la mer ; une peinture grave, forte et trĂšs humaine. L'Ăąme des modĂšles transparaĂźt dans ses portraits d'une sensibilitĂ© extrĂȘme. (lâĂcole de Honfleur).
BibliographieÂ
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. ArsĂšne Alexandre- A- F. CALS ou le bonheur de peindre- Georges Petit imprimeur
 Â
. G Schurr « Les petits maßtres de la peinture »
 Â
. L Harembourg « Les paysagistes Français au XIXÚme siÚcle »
Musées
Paris
. MusĂ©e dâOrsay
 . Musée du Louvre
Provinces
. Agen, Dijon, Honfleur, Reims, Le Havre, Lyon, Toulouse, Tours.
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