"Jeu Samaritaine"
Jeu de l’oie de la Samaritaine. (Paris, 1930). Deux planches cartonnées, format 40 x 27 cm, réunies par une charnière de toile marron. L'extérieur est recouvert de papier rouge, coins toilés marron ; à l'intérieur est collée la planche de jeu, lithographiée en couleur, dessinée par Jean Chaperon. 63 cases sur le modèle du jeu de l'oie, avec une différence iconoclaste : ici, les oies font reculer les joueurs car l'animal est jugé stupide ! La saga de la famille Cognacq-Jay, depuis la naissance, le 3 octobre 1839, d'Ernest Cognacq à St Martin de Ré (case 1) jusqu'aux sept cents millions de chiffre d'affaire de la Samaritaine (case 63). Entre les deux, Ernest a fait tous les métiers avec obstination, il a épousé Louise Jay et fondé la Samaritaine le 21 mars 1870. Pour réussir, les époux Cognacq sont les premiers levés (case 37) et les derniers couchés (case 42). Louise ne craint pas de ramasser les bouts de ficelle, Ernest surveille et voit tout. Toutes les œuvres sociales des époux Cognacq, bienfaiteurs de l'humanité, défilent : orphelinats, dotations aux familles nombreuses, écoles ménagères...
Un monument d'autosatisfaction.