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Encrier en Bronze Doré de Style Louis XVI Par Boin-taburet Paris Fin XIXème Siècle

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Encrier en Bronze Doré de Style Louis XVI Par Boin-taburet Paris Fin XIXème Siècle
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Description de l’antiquite :

"Encrier en Bronze Doré de Style Louis XVI Par Boin-taburet Paris Fin XIXème Siècle "
Encrier double en bronze doré à décor de croisillons, de rosaces et de frises d’entrelacs à la Grecque, soulignées de draperies.                                      Les godets ornés de frises de piastres, prises en forme de boutons floraux et feuillages.      
Signé Boin-Taburet Paris et numéroté 67017                                                                                                   
Intérieurs en verre, dont un accidenté                                                                    
Circa 1880                                                                                                                                                                                                     
D’Après le célèbre modèle de Philippe Claude-Montigny, Maître-Ébéniste du XVIIIè Siècle, instigateur du Style Louis XVI en rupture avec le Rocaille, et le retour au classicisme avec notamment la naissance du Style à la Grecque.

le retour au goût classique en réaction aux excès du rocaille prend naissance dans les années 1750. 
Alors que certains architectes tels que Blondel ou Contant d’Ivry prônent un modernisme mesuré, d’autres tels que le peintre Louis-Joseph Le Lorrain ou des érudits tels que le comte de Caylus se plaisent à une relecture extrême et épurée de l’art antique. Le comte de Caylus (1692-1765), homme de Lettres passionné d’antiquités, parait comme l’un de ces précurseurs. Le choix fait dans ses collections d’un cénotaphe romain de porphyre datant IIe siècle, pour en faire son tombeau dans l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, est à mettre directement en lien avec ce renouveau et les sources antiques qui ne tardent pas à être réinterprétées. La commande du collectionneur Ange-Laurent Lalive de Jully (1725-1779) est également d’une grande importance. Financier passionné des Arts, introducteur des ambassadeurs de Louis XV à partir de 1756, il passa commande d’un ensemble de meubles précurseurs composé d’un bureau, de son cartonnier, un coquiller, un fauteuil et un encrier (A. Forray-Carlier, 
Le mobilier du château de Chantilly, Dijon, 2010, n. 10, p. 57). Son portrait par Jean-Baptiste Greuze conservé à la National Gallery of Art de Washington présente deux de ces créations novatrices : le fauteuil à haut dossier et le bureau plat. L’impact du modernisme de ce mobilier, dont le bureau se trouve actuellement conservé au château de Chantilly suite à un achat du duc d’Aumale, fut immense. Certains commentateurs parlèrent de création « à la grecque », expression désignant alors, d’une manière générale, tout ce qui se réclamait de l’antiquité. Le Lorrain s’était vu confier cette réalisation et il peut être considéré comme l’un des chantres de ce style naissant. D’autres, tels que le graveur, historien et collectionneur Pierre-Jean Mariette, firent aussitôt référence au grand style d’André-Charles Boulle, établissant un lien avec les créations louis-quatorziennes. Cette dénomination « à la grecque » eut un très large succès et qualifie cette mode qui déferla sur Paris durant toute la décennie des années 1760. Ainsi, Lalive, lui-même, s’en plaignit dans le Catalogue Historique qu’il publia en 1764, précisant que même les devantures des boutiques se faisaient maintenant dans cette mode. Les gravures humoristiques du peintre Alexandre Petitot dans la Mascarade à la grecque dénoncent parfaitement ces excès (A. Petitot et B. Bossi,Mascarade à la grecque, Parme, 1771).
Figure incontournable de l’ébénisterie parisienne de la fin du règne de Louis XV et du règne de Louis XVI, Philippe-Claude Montigny (1734-1800), est le fils de Louis Montigny, ébéniste privilégié du faubourg Saint-Antoine. Il succède à son père et reprend l’atelier familial, cour de la Juiverie, dans le quartier de la Bastille. Il collabore ensuite avec son cousin René Dubois (1734-1798) dont l’atelier prospère rue de Charenton à la fin des années 1760. Dubois fait également partie de ces ébénistes qui attirent une clientèle prestigieuse au goût influencé par le style néoclassique naissant et le regain d’intérêt pour le mobilier Boulle. Conjointement à cette coopération, Montigny est en contact direct avec des œuvres du Grand Siècle. En effet, avec Etienne Levasseur, il est chargé de la restauration de certains meubles réalisés par André-Charles Boulle et faisant partie des collections de la Couronne (aujourd’hui au musée du Louvre, inv. V2314, V2316, V4834, V4835). Mais Montigny est surtout connu comme un des principaux initiateurs du premier style Louis XVI. A l’instar de notre bureau, il affectionne tout particulièrement les riches placages d’ébène et le contraste que cette essence peut produire avec la dorure des bronzes.
 

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Mobilier et Objets d'Art 1850-1920

Encrier en Bronze Doré de Style Louis XVI Par Boin-taburet Paris Fin XIXème Siècle
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