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Byobu ,école De Kano Japon

Byobu ,école De Kano  Japon sold
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Description de l’antiquite :

"Byobu ,école De Kano Japon"
byobu , d 'une paire ,mur à vent signé Kano Naonobu fils de takanobu .Bien que cette paire de byobu soit signée ,d un peintre du 17 em  je pense quand même qu 'il date de la fin Edo:  Bakumatsu . Les ferrures sur les cotés sont bien patinées et anciennes ,plus que sur un byobu meiji,les feuilles d or montrent un certain usage et une belle patine également.elles sont de petite taille comme sur les byobu Edo
il etait d usage dans l école de kano de reproduire les compositions de certains maitres .Afin de ne pas s approprier la composition dont ils n étaient pas l 'auteur les élèves  signaient du nom du maitre . .ce n était pas dans l idée de tromper mais en hommage à .
.le byobu représente un arbre bourgeonnant et deux oiseaux en son centre

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kano Naonobu (1607~1650) est le deuxième fils de Takanobu, une personne de Kyoto. L'ancêtre de la famille Kano à Kobiki-cho. Il avait le surnom de Shume (主馬) et le nom d'art Jitekisai (自適斎). Le shogunat Tokugawa invita Naonobu dans la capitale administrative Edo (Tokyo moderne) en 1630, où il s'établit à l'atelier Takekawa affilié à l'école Kanō et devint un goyō eshi [ja], poste de peintre  exclusif pour le shogunat.

Les Byōbu « mur à vent » sont des paravents japonais composé de 4 à 6 panneaux (ces derniers étant les plus communs). Ils servent de cloisons ou de décor pour les danses dans le contexte cérémoniel. Ils sont généralement ornés de décors de faune et de flore saisonnières, peints à la gouache sur un fond doré à la feuille d’or.
Les larges « aplats » d’or permettent de mettre en exergue la force tranquille d’éléments décoratifs comme les cyprès (Paine 1981) qui semblent surgir de la brume en invoquant une symbolique. La convention de ces « nuages-flottants » est plus ancienne encore que l’art classique Yamato-e. Il s’agit d’une tradition d’art académique chinois (dès le 4ème siècle) qui consiste à épurer un paysage en masquant certains détails par une couleur solide, dans le but de mettre en valeur des éléments symboliques. Il s’agit souvent de scènes narratives, avec des plans en coupe de temples.
Fondée par Kanō Masanobu (1434-1530) qui lui donne son nom, l’école émerge à la période Momoyama (1573-1603) et reste populaire tout au long de la période Edo (1603-1868). Les techniques se transmettent de maître à apprenti et les élèves reproduisent les chefs d’oeuvres régulièrement. En conséquence, de nombreuses copies ou interprétations réapparaissent à travers trois siècles de création, pouvant rendre difficile la datation des oeuvres. L’école survit aux changements politiques en étant déplacée de Kyoto vers Tokyo.
Les Byōbu sont des paravents japonais pliables, composés de plusieurs panneaux montés de façon mobile. Les panneaux sont formés de châssis en bois recouverts de soie, ou de plusieurs couches de papiers fins.
Emprunté aux Chinois, le paravent à six panneaux est le plus commun durant la période Nara (646–794), il est alors tendu de soie. Les peintures sur chaque panneaux sont ceintes d’un brocart de soie, et enchâssées individuellement dans un cadre en bois. Les panneaux sont ensuite assemblés les uns aux autres avec des liens de cuir ou de soie.
A la période Edo (1603-1868), les samurais affectionnent particulièrement les byōbu qui relèvent alors de la représentation sociale. La classe marchande connait un réel essor face à la demande. La fabrication artisanale se transforme en industrie, et des familles entières se spécialisent dans leur création et transmettent leur savoir de père en fils. A cette période apparaît le cadre externe en bois laqué noir ou rouge foncé, auquel s’ajoutent des pièces métalliques ornementées pour protéger les coins.
La Végétation
  • Nous avons ici un sujet bien connu du vieux prunus en fleur
    cf Le gros tronc noir d'un vieux prunier de Kano sansetsu du metropolitan museum of of Art, à branches courbées et tordues s'étend sur près de cinq mètres sur quatre panneaux coulissants. Le vieil arbre reptilien arbore des fleurs, qui transmettent l'atmosphère d'un matin de printemps encore froid la fleur de prunier symbolise la naissance , le renouvellement., la vitalité l espoir

     Techniques et pigments
    Les peintures sur paravent débutent par un dessin préparatoire monochrome kaboku « encre éclaboussée » sur la teinte neutre, blanc-beige, du papier (ou de la soie). Le fond est ensuite délimité puis doré à la feuille, reconnaissable par des carrés.
    L’encre noire sumi, est obtenue par un mélange de suie et de colle animale nikawa. Elle vient de Chine, et sa fabrication remonte aussi loin que la création du papier, sans changement de composition depuis 500 après J.C.
    Il existe deux types de sumi ; l’une vient de la suie  de camélia ou de grains de raisins consumés yuenboku, sur le même principe que le noir de fumée occidental, sauf que cette encre a une teinte brune. Elle est alors appelée chaboku « encre brunâtre ». L’autre provient de la suie du pin, elle est appelée shoenboku, ce qui signifie « encre bleutée ». Les particules sont plus grosses que celles de yuenboku (grains de raisins).
    Les pigments sont pressés dans un moule en bois avec la colle et un parfum. Les bâtons obtenus sont travaillés à l’eau sur la « pierre à encrer » suzuri . Cette étape de broyage à la main permet de relaxer l’esprit en préparation du dessin, assouplir la main qui va peindre et réduire la taille des particules. Les particules de yuenboku (grains de raisins) étant plus petites, elle se prête mieux à la calligraphie car les particules sont plus serrées et donc plus denses. On y ajoute de l’indigo avec ses particules encore plus fines, cette encre pénètre très rapidement dans le papier. Shoenboku, avec des particules 3-4 fois plus grosses, et plus habituel pour la peinture. Ces encres étaient utilisées dans des peintures monochromes chinoises. Dès le 7ème siècle, la technique apparaît au Japon, et les artistes japonais viennent colorer à l’intérieur des lignes monochromes : nihonga, littéralement, « peinture japonaise ».
    Le blanc 
    Le choix de pigments à ce jour est très restreint et ne connaitra que très peu de changements, les plus importants étant le remplacement du blanc de plomb par du blanc de coquille d’huitres gofun (CaCO3). Il reste blanc et n’est pas toxique, et il est de plus en plus utilisés dès les 15ème et 16ème siècles. Les couleurs sont fréquemment mélangées avec le gofun pour obtenir des demi-teintes.
    Les rouges
    Les quelques touches de rouge que l’on trouve sur les grues sont composées de cinabre.
    Les bleus
    Généralement, et comme pour toutes les demi-teintes, les Japonais procèdent par superposition de différents pigments. Ainsi, il est fréquent de rencontrer des effets de bleus délavés, avec comme des « fantômes » plus sombres qui apparaissent par transparence. Il s’agit dans ce cas précis d’une couche d’indigo, surmontée de couches de gofun mélangé à du bleu.
    Les verts
    Kincha (jaune-vert) et rokusho (bleu-vert)
    Kincha a un fort pourcentage d’oxyde de fer, qui vient du shinsha (le cinabre qui est rouge) qui lui donne sa tonalité de vert tournant vers le jaune-orangé.
    Le rokusho est un mélange de malachite et de gunjo qui correspond à l’azurite. La Malachite est un carbonate de cuivre basique, et un minéral de formation secondaire dans la zone d’oxydation des sulfures de cuivre. Elle peut être aussi le produit de l’Azurite, instable à l’air libre, qui se transforme en Malachite par phénomène de pseudomorphose. C’est pour cette raison qu’on les trouve souvent mêlées, les deux minéraux partageant pratiquement la même formule chimique de base et le même système cristallin.
    Le roshuko est traditionnellement employé pour patiner d’autre alliages en contact avec ces dernières. En l’occurrence, il peut être utilisé comme pigment pour produire une réaction chimique avec le fond doré kinpaku, qui peut être composé entièrement ou partiellement de feuille de cuivre. En conséquence, les aplats peuvent être dénaturés et présenter une hétérogénéité volontaire ou involontaire avec le temps.
    certains éléments de fabrication (soie, pièces métalliques) suggèrent un paravent datant de la période Edo. Cependant, cette période couvre… trois siècles d’histoire du Japon, ce qui situe notre paravent entre 1603 et 1868. Il faut donc parvenir à réduire cette fourchette, étant donné l’exécution de certains détails lorsqu’ils sont comparés avec des exemples du 17ème siècle.  la qualité nous rapproche plus du 19 em


     
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    Galerie Cécile Kerner
    art tribal, art japonais, objets de curiosité

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