Prix Lilianne Bettencourt 2014

À l’occasion de la 15ème édition du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, la Fondation Bettencourt Schueller amplifie son engagement en faveur des métiers d’art. Ayant à cœur de permettre à ses lauréats d’aller plus loin, elle ajoute désormais à la dotation du prix un accompagnement pour la mise en œuvre de leurs projets.

Elle créée également une nouvelle récompense : au-delà de Talents d’exception qui récompense l’excellence de l’œuvre d’un professionnel des métiers d’art, et de Dialogues qui consacre la coopération d’un professionnel des métiers d’art et d’un créateur, la troisième récompense, Parcours, met en lumière et encourage une personnalité exemplaire pour son engagement et ses projets pour le secteur des métiers d’art.

Nathanaël Le Berre "L'infini",
Nathanaël Le Berre
« L’infini »,
Laiton, nitrate de cuivre, noir de fumée, brasure d’argent, cire / L.51 x l.40 x H.23 cm

La Fondation est heureuse d’annoncer les lauréats 2014 choisis par le jury réuni le mardi 17 juin.

Le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main – Talents d’exception 2014 est attribué à Nathanaël Le Berre, dinandier, pour son œuvre « L’infini » (2013).

Nathanaël Le Berre, doublement diplômé des métiers d’art en vitrail et sculpture sur métal, a conçu sa pièce « L’infini », d’une seule feuille de métal déployée dans les trois dimensions.

La composition de l’œuvre est le résultat du balayage à 360 degrés d’un profil en forme de C sur un axe vertical imaginaire. Son décor est rythmé par deux traitements de surface : l’un noir et brillant à l’extérieur, l’autre couleur or et poli à l’intérieur.

Nathanaël Le Berre "L'infini"
Nathanaël Le Berre
« L’infini »,
Laiton, nitrate de cuivre, noir de fumée, brasure d’argent, cire / L.51 x l.40 x H.23 cm

Sa démarche artistique a pour fondement le questionnement d’une technique au service des arts décoratifs. Ses sculptures sont l’expression de sa réflexion sur la forme, sur les passages de courbes, avec des tensions, des surfaces, des pleins et des vides. Il souhaite explorer une grammaire de modelés issue de l’observation du corps humain et des formes présentes dans la nature et les assemble pour composer ses œuvres.

 

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