Le goût de l’Orient : Georges Marteau collectionneur

Le legs exceptionnel fait aux musées nationaux par l’ingénieur et héritier de la firme Grimaud Georges Marteau (1851-1916) se situe à la croisée de trois univers : les cartes à jouer, le japonisme et l’art du livre persan.

Ce sont aussi trois pans de collection aujourd’hui dispersés entre différentes institutions. Liés à l’itinéraire singulier de leur propriétaire et traduisant l’esprit d’une époque qui s’enthousiasme pour les arts de l’Orient, ils sont réunis le temps de l’exposition au travers d’une sélection d’œuvres du musée du Louvre,  de la Smithsonian Institution, de la Bibliothèque nationale, du musée Guimet et du musée des Arts décoratifs.

L’art du livre persan, qui passionna Georges Marteau les dernières années de sa vie, y tient une place particulière. Au début du 20e siècle, l’engouement d’un petit milieu de marchands, d’amateurs et de savants, dont Georges Marteau fait partie, contribue à la reconnaissance et à l’étude de cet art. Il entraîne aussi le démembrement de certains ensembles.

Quelques pages ayant appartenu au joaillier français Henri Vever et formant paire avec des pièces du legs Marteau conservées au Louvre, porteront témoignage de cette irréversible dispersion.

Page du Shahnamah dit « Demotte » : Faramarz poursuivant l’armée du roi de Kabul © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) Mathieu Rabeau
Jeune homme lisant © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) Mathieu Rabeau
Calligraphie en nastaliq signée Mir Ali Haravi, page de l’album tardif de Shah Jahan © Musée du Louvre, dist. RMN – Grand Palais Raphaël Chipault

En savoir plus:

Musée du Louvre

99 rue de Rivoli – Entrée par la Pyramide
75001 Paris
jusqu’au lundi 06 janvier 2020
https://www.louvre.fr/

Vous aimez aussi