La galerie des beautés, du roi Louis 1er de Bavière.

La galerie des Beautés (en allemand, Schönheitengalerie) est une galerie de portraits commandée par  Louis 1er de Bavière (1786 1868) au château de Nymphembourg. Elle se trouve à l’intérieur du pavillon sud du château et rassemble trente-six portraits de dames munichoises célèbres pour leur beauté et peintes par Joseph Karl Stieler, nommé peintre de la cour en 1820. Ces œuvres ont été peintes entre 1827 et 1850 pour le roi de Bavière.

Joseph Karl Stieler (1781-1858) était un peintre allemand. En 1816, il est à Vienne pour peindre le portrait de l’empereur François Ier d’Autriche. Entre Février et Avril 1820, il travaille sur le portrait de Ludwig van Beethoven, qui est probablement la représentation la plus connue du compositeur aujourd’hui. Ces œuvres de la Galerie des Beautés au palais de Nymphenburg à Munich sont peintes entre 1827 et 1850.

Ce château de style baroque, situé à l’Ouest de Munich, est l’ancienne résidence d’été des princes et des rois de Bavière, les « Wittelsbach ». L’ensemble imposant comprend, outre ses nombreuses dépendances, plusieurs importantes collections d’art.

Louis de Wittelsbach devient un admirateur enthousiaste du sexe féminin. L’idée d’une galerie de beautés lui vient très vite. Contrairement à la Galerie Rotari de la tsarine Elisabeth, le choix des femmes considérées comme dignes de faire partie de la galerie du Roi n’est pas une question de hasard ou de chance. Le peintre Stieler fait des présélections de beautés féminines et  Louis Ier se réserve le choix final.  Il est hors de question de faire portraiturer des jeunes filles que le roi n’a pas vues.

Souvent, c’est un détail qui le charme, par exemple le cou de cygne de la munichoise Augusta Strobl .Le cercle d’intimes de Louis Ier fait aussi des suggestions. Sa demi-sœur, la Reine Elisabeth de Prusse, lui écrit le 15 avril 1843, au sujet de la chanteuse Elisa List, le Roi lui-même recherche activement celles qu’il priera de se faire portraiturer.

Il fait des listes : « La nord-américaine Lily Jones, Mrs Dupuis de New-York, Mrs de Dubell, une fille du poète russe Pouchkine, Madame Mathilde Cerole (…), peut-être Lady Peel… »

Parmi les Beautés chères à Louis Ier figurait Lola Montez (1821-1861), une danseuse espagnole, courtisane auprès d’hommes puissants et riches dont le Roi de Bavière. La liaison du Roi avec Lola Montez a été une des causes de la révolution de 1848 qui l’a conduit à abdiquer.

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